Doctor Who, le samedi c’est permis ! #8
Aujourd’hui un article un peu particulier dans lequel je ne parlerai pas d’un élément de l’univers de la série Doctor Who en particulier mais plutôt d’un ensemble d’éléments qui n’en forment qu’un… oui, c’est capillotracté mais je fais ce que je veux…
Je parlerai donc cette fois-ci des compagnons, au sens large du terme : le pourquoi du comment, avec qui, c’est combien, et avec ceci ? Ce sera tout merci…
Pourquoi les compagnons (coté spectateur) ?
Les compagnons sont la partie humaine de l’équipage. Voilà, c’est tout… Ah non.
Dans une histoire de science-fiction, il est très facile de tomber dans le piège du n’importe quoi et il devient donc très facile de perdre le public par manque d’identification.
On a beau dire (ou peut-être ne le dit-on pas), l’identification du spectateur (lecteur ou autre) est très importante pour que l’impact soit réel ainsi que l’intérêt suscité.
Le docteur est un extra-terrestre rappelons-le, et bien que son apparence soit humaine, son comportement a souvent tendance à nous rappeler qu’il n’est pas tout à fait comme nous. De ce fait, il devient compliqué de s’identifier à lui. On l’apprécie, on l’admire, on l’aime, on voudrait l’avoir comme ami mais quoi qu’il arrive, on ne s’identifie pas à lui, ou alors lors de moments précis et de courte durée.
La série se voulant éducative au départ, suivre les aventures d’un être surdoué qui passe son temps à vouloir nous apprendre des choses sans que l’on puisse avoir de point d’accroche à l’histoire. Et oui, on serait revenu à l’école, et on a beau dire, l’école, on aime bien ne plus y être quand on y est plus, même si on en a la nostalgie…
Pourquoi les compagnons (coté docteur) ?
D’un autre côté, le docteur est un personnage très complexe. Sa longue espérance de vie, et sa longue vie font qu’il a vu et vécu des choses particulièrement prenantes, déchirantes, émouvantes, tristes, horribles, belles, merveilleuses…
Cela fait de lui un personnage riche mais cette richesse le rend instable.
« Rejoins le côté obscur de la force Luke »
Et oui, à force de voir le mal en le combattant, il est de plus en plus affecté par cette noirceur qui tente de le ronger de l’intérieur.
On s’en rend particulièrement compte lors des dernières saisons de la nouvelle série. Les compagnons deviennent vraiment indispensables au docteur qui se sent glisser petit à petit vers le côté obscur… et ça lui fait peur.
Il en vient même à se demander s’il est quelqu’un de bien… Et le pire… c’est que même nous, spectateur, en arrivons parfois à en douter…
Et donc, les compagnons ?
Les compagnons sont donc devenus un élément évident et indispensable de l’histoire, tant par les possibilités d’accroche et d’identification qu’ils apportent que par la richesse scénaristique dont ils peuvent être à l’origine.
D’ailleurs, ces compagnons sont rarement des êtres passifs, le docteur sait choisir pour l’accompagner des personnes qui sauront enrichir l’histoire, la faire vivre et en être de vrais acteurs.
Petit aparté : ma préféré c’est Donna Noble 🙂 et vous ?
