Hoverloop
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IGA 18 – Courte preview de Hoverloop

L’Indie Garden Assembly fut un excellent festival mais quand on remet en perspective tous les jeux que nous avons vus, on se dit que les jolis et poétiques étaient tout de même entourés de titres bien plus énervés. Le premier que nous allons présenter fait partie de cette seconde catégorie car Hoverloop ne vous laisse que peu de temps de souffler entre deux batailles.

À peine arrivé le vendredi matin, 10 heures, la salle des exposants de l’IGA était bien calme. La plupart des développeurs indépendants se remettait doucement de la soirée de la vieille sauf les deux membres du studio belge Not A Company. Manette en main, Hoverloop tournait déjà à fond grâce à ces deux Flamands bien décidés de challenger les passants. C’est donc avec la tête dans le cul que nous avons lancé le jeu sans nous arrêter pendant presque trente bonnes minutes.

Présentation

Je vais vous présenter rapidement ce qu’est Hoverloop car depuis notre rencontre à Valenciennes, nous avons reçu une clé du jeu afin de vous en parler plus précisément plus tard. En attendant, sachez que ce titre est un très bon brawler, un jeu compétitif basé sur l’action et la violence. À la différence de la majorité des jeux de ce genre, celui-ci est entièrement en 3D et vous contrôlez votre personnage en vue à la troisième personne. Ce n’est pas tout à fait une personne mais plutôt une espèce de char qui lévite au-dessus du sol, équipé d’un canon, d’un pouvoir spécial et d’un chapeau.

Avant chaque partie, vous aurez la possibilité de personnaliser votre drone avec des éléments cosmétiques n’apportant qu’une satisfaction à vos goûts personnels et vous pourrez choisir parmi cinq pouvoirs pour faire chier vos concurrents : téléportation, rayon de la mort, contrôles inversés (pour les ennemis), super vitesse ou bouclier. Ensuite vous devez sélectionner le mode de jeu et il faut dire que le studio a été prolifique car on en compte une bonne dizaine : match à mort, match à mort par équipe, vagues d’IA, Battle Royale (passage obligé de nos jours), mode zombie (vous devez un monstre au moment de votre mort), capture de drapeau, Air Hockey (un peu comme Rocket League) ou même un mode puzzle dans lequel il faut amener une balle à bon port tout en faisant attention aux pièges et aux ennemis.

Notre avis

Le contrôle du drone est très simple d’accès et malgré un certain flottement dû à la physique particulière de votre véhicule, on rentre dans la partie en quelques secondes. Tout est intuitif, ce qui est un réel plus quand on remarque que cela peut devenir très rapidement le bordel surtout sur les petites cartes. En ajoutant des intelligences artificielles (on était que trois à jouer en écran séparé), les niveaux se remplissent rapidement pour multiplier les rixes aux quatre coins d’autant plus qu’il faut constamment se déplacer sous peine de sanction : si on ne bouge pas, nous sommes une cible facile et surtout on ne récupère pas de munition ni assez d’énergie pour lancer nos pouvoirs.

 

Les quelques minutes avec Hoverloop étaient très plaisantes et nous ne manquerons pas de nous en reparler bientôt. Il n’est pas toujours aisé de réunir du monde pour jouer suffisamment à un brawler afin de tester la partie multijoueur, notre avis risque donc d’être divisé en deux parties, mais cela sera surement plus facile plus tard quand la fonction de jeu en ligne sera implémentée – seuls les modes en écran séparé et en solo existent pour le moment. On parlera donc du contenu global avec un test de l’aventure solitaire puis, plus tard, on fera un retour sur le contenu multijoueur après quelques parties.

Si le jeu vous intéresse, il est actuellement en early access sur Steam contre 10€.

Surveillez aussi notre page Facebook car nous ferons gagner une clé de Hoverloop dans peu de temps.

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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