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Negima Je ne voulais pas le lire , non je ne voulais pas

Nouveautés # 4:

Negima L’envers du décor

 

La dernière fois je vous avais promis de parler de quelque chose que je n’avais pas aimé. Je m’étais posé la question, quel livre ais-je à ce point point détester pour le bruler en place public? Il est rare, pour moi en tout cas, de vomir totalement un livre (à mes yeux Marc Lévy a au moins le mérite de faire lire et vivre le monde de l’édition). Je me retrouvais avec un problème épineux sur les bras.

Et puis j’ai lu la réédition de Negima.

negima version double

Replaçons les choses dans leurs contextes. Negima est le genre de série que je n’ai jamais eu besoin de lire. Elle se vend toute seul, la plupart des gens l’ont lu, ou entendu parler, ou ont regardé l’anime. J’avais un millier d’autres ouvrages à lire à la place (littéralement d’ailleurs, je pense, un millier). Je connaissais une des œuvres précédentes de cet auteur Love Hina. Un titre que j’apprécie, c’est une série drôle, légère, légèrement coquine sans tomber dans le vulgaire, et parfaitement adapté au lycéen que j’étais.

Et voila que Pika sort une version double de Negima, et je me dis « C’est l’occasion de découvrir cette série » … mouais … j’aurais mieux fait de m’abstenir.

Mettons les choses au clair, c’est une série destinée aux ado, je ne suis donc pas le public visé, je ne suis pas aussi réceptif qu’un lycéen lambda. MAIS CA N’EXCUSE RIEN!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ce manga est … (roulement de tambour) … NUL A CH*ER  (oui je écrit ça, dans un article, sur internet!).

Il est tout à fait possible que si je découvrais Love Hina maintenant, je ne le trouve pas terrible, mais je suis absolument convaincu que je l’apprécierais plus que Negima.

Love Hina sentait le bon délire, l’humour absurde, pipi, caca que j’avais apprécié dans Dragon Ball, ranma 1/2 et plein d’autres. Negima ne m’a pas fait rire.

C’est l’histoire d’un apprenti magicien de 10 ans, qui doit enseigner l’anglais dans un lycée japonais pour valider son diplôme (de magie) et ce, à une classe entièrement composé de filles. ………………………………………………………. WHAT??????????

Ce pitch traité correctement pourrait être drôle, … je pense … j’imagine. Mais l’auteur passe son temps à mettre à la place des fantasmes malsain. Dans Love Hina, l’histoire était plus ou moins la même :

Un jeune étudiant qui tente de rentre à Todaï (illustre université japonaise) pour réaliser une promesse faite dans son enfance, va se retrouver à gérer une pension pour filles. A priori même schéma. Sauf que dans Love Hina le héros est continuellement martyriser par les filles. Ce qui est plutôt drôle, on renverse les codes du patriarcat, cette fois c’est l’homme qui doit servir les filles, qui passe leur temps à ne rien faire. Ça fonctionne plutôt bien, surtout que le héros ne fait jamais exprès d’être pervers, il n’a juste pas de chance, et ce sont les filles qui joue avec lui.

Dans Negima, le héros est pervers, et il en profite, les filles trouve ce prof de 10 ans tellement mignon qu’elles passent leurs temps à le prendre dans leur poitrines surdimensionnées (et je ne caricature pas). Le héros perd toute sa crédibilité (déjà que l’histoire n’en a aucune) et les conclusions censé être pleine de messages porteur de réflexion font un flop. Elle n’ont aucun intérêt puisque tout est fait pour créer des situations vulgaire à base de petites culotte et pelotages de ballons de plages (quand le héros éternue, il crée un vent ascendant qui soulève les jupes des filles… et un sort sur deux les mets à poil …).

Ce titre est l’exact représentation de ce qui nuit au manga ces dernières années: il est vulgaire, sans réflexion, sexiste. Il y a beaucoup de bandes dessinées franco-belges qui ont le même problème, le soucis c’est qu’aujourd’hui les parents sont souvent au taquet sur les mangas. C’est un genre qui malgré son succès rapide, reste encore très mal vue. On pense que c’est violent, sexuel et idiot. Negima n’est pas vraiment violent visuellement, mais il est sexuel et idiot, et surtout à l’excès. De plus il est destiné à un public jeune, ou on peut encore espérer que les parents surveillent leurs lectures, ou au moins tombe dessus.                                        Il est encore nécessaire au manga de faire ses preuves, et ce n’est pas avec ce genre de titre qu’il y arrivera.

 

 

 

 

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