Tormentor X Punisher
Jeux vidéo

[gamescom 2016] Tormentor X Punisher, la violence pure

Tout commença par un mail reçu pour découvrir le line up du jeune éditeur Raw Fury. Il faisait mention d’un projet non annoncé avec quelques beaux noms du jeu vidéo et la vidéo de présentation est dingue, ça sent la pépite. Arrivé à mon rendez-vous à Cologne, Joonas Turner, sound designer sur le génial Nuclear Throne, m’accueillit : « Bienvenue, voici la présentation du jeu sur les feuilles mises sur la table, on n’a pas eu le temps de faire autre chose ». De chouettes dessins et du texte sur une grande table, où suis-je arrivé ? À Joonas d’ajouter : « Avant de commencer, voici un trailer du jeu ». Quarante secondes plus tard, mon cerveau était totalement retourné et je lui répondit : « vous savez que vous êtes tous fous ? ». Rires dans la salle, ils le savent tous et l’assument complètement.

Tormentor X Punisher est un gros délire entre trois amis, Joonas Turner que j’ai déjà présenté (qui est ici encore sound designer mais aussi game designer), Beau Blyth (créateur de Samurai Gunn et programmeur sur Hyper Light Drifter) et Tuuka Stefanson (bosse aussi sur Night Eternal). Ce jeu est extrêmement simple : vous contrôler un soldat proche de celui du premier Doom dans une arène de la taille d’un terrain de football (à peu près, avec compas dans l’œil) et vous devez survivre à des vagues incessantes d’ennemis. C’est tout

Les contrôles sont très simples dans ce twin-stick shooter car il y a un stick pour le déplacement, l’autre pour la visée et deux armes déclenchables avec les deux gâchettes. La première vous fait tirer avec un fusil classique tandis que la seconde arme est un gros fusil à pompe de papa. La mitrailleuse perd peu à peu de son efficacité et un tir au shotgun permet de réinitialiser son état de fatigue. Avec ces quelques concepts vous pourrez enchainer facilement des parties de Tormentor X Punisher car le titre se veut très violent et très expéditif. On se sent très rapidement submergé par une dizaine d’ennemis qui vous attaquent au corps à corps alors que d’autres avancent prudemment avec un bouclier et des sorciers envoient des boules magiques. Au bout de trente secondes c’est un bordel sans nom et la mort arrive vite.

Ça c’est Nuclear Throne car on n’avons aucune image du jeu à vous montrer …

La volonté de ce trio gagnant est simplement de créer un jeu fun, accessible et compétitif. Même si la moyenne de temps d’une partie de dépasse pas les deux minutes, le plaisir d’en relancer une est bien présent grâce au compteur de points bien visible en haut de l’écran et la possibilité de repartir dans ce monde en un clic, le jeu ne se souciant pas de menus lourds : un écran de démarrage, une touche et action ! Le jeu va encore muter dans les mois à venir car Joonas et ses amis veulent y ajouter des mécaniques encore plus folles comme pouvoir shooter dans les têtes seules pour déséquilibrer les vivants, ou des ennemis pouvant changer la topographie de la carte (qui est simplement plate) avec du feu ou des murs.

Dans l’état actuel, j’ai pris beaucoup de plaisir pendant les 15 minutes de la présentation. On a beaucoup rigolé, surtout quand Bestial XX butcher of Doom (le nom de votre tueur est généré aléatoirement) vient de vous embrocher comme une merde après trois esquives au poil de cul près au bout d’un run de fou qui se termine à 10000 points, très loin du record des 50000 de la journée.

Tormentor X Punisher n’a pas encore de site officiel ni de date précise de sortie, donc voici celui de son éditeur où l’on pourra suivre son avancement : http://rawfury.com/

N’ayant aucun asset à vous proposer malgré ma demande, voici une interview qui résume ce que je dis et vous comprendrez un peu mieux la folie autour de ce jeu.

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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