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Barbarella, Space Coquine ! : Popo Le Vil’s choice #9

Barbarella, la barbie de l’espace

Salut les gens !
Je suis de retour après cette pause (bien méritée, enfin je trouve…) avec une nouvelle critique qui ravira j’en suis sûr les fans les plus extrêmes de SF (naaan, je déconne !), celle du film Barbarella, Queen of the Galaxy, réalisé en 1968 par Roger Vadim (ah ouais ? Bah ouais mon gars !) en 1968.

 Barbarella

 

En voici le pitch :
En l’an 40 000, le monde vit maintenant dans une ère de paix où les armes sont devenues obsolètes, et où les gens font l’amour seulement en absorbant des pilules. L’aventurière Barbarella est alors envoyée sur la planète Lithion par le président de la Terre pour tenter de retrouver le savant Durand Durand, inventeur d’une arme destructrice, le Positron. Après le crash de son vaisseau spatial sur cette planète, Barbarella sera attaquée par des poupées tueuses menées par deux petites filles méchantes et cruelles, puis par la Reine noire de Sogo la ville du Mal, et Durand Durand, devenu le Concierge de la Reine et qui s’apprête à conquérir le monde grâce à son appareil maléfique.
Barbarella sera aidée par Mark Hand et un ange aveugle, Pygar. Elle les remerciera en leur faisant l’amour à l’ancienne, ce qui absoudra l’âme de Mark et redonnera des ailes à Pygar.

 

Et là, vous vous dites, ça y’est le Popo vient de nous péter un boulard. Alors oui, mais non en fait 🙂

Ce que j’en ai pensé :
Il faut prendre ce film (tiré d’une BD de Jean-Claude Forest, un auteur français, cocorico) dans les conditions « historiques », c’est-à-dire comme un objet pop tel qu’on les fabriquait à l’époque, un peu forcé, un peu « too much », comme si chaque séquence devait arracher des cris au spectateur de par son décor imposant, voir improbable (je vous rappelle qu’en 1968, personne n’avait encore marché sur la Lune).
Alors certes, passé le plaisir coupable du très sage strip-tease de Jane Fonda pendant le générique (j’entends déjà MightyEagleLol crier « Pas de boobs sur TAG »), la faiblesse du scénario et/ou l’incapacité chronique du metteur en scène de surpasser le bordel créé par les décors fait qu’on s’ennuie un peu : c’est une jolie fable très convenue, un peu « cucul la praline » malgré l’effort évident du cadreur de coller aux standards des magazines de charme de l’époque, chaque fois que Barbarella est à l’image.
Au rayon des acteurs, Jane Fonda parait bien mièvre (pour ne pas dire niaiseuse) malgré son doublage en VF avec un accent anglais qui lui donne un phrasé « coquin », Ugo Tognazzi (qu’on retrouvera plus tard dans La cage aux folles) campe un héros un peu idiot et très obsédé -_-‘
Les autres acteurs sont au diapason de ce duo, avec un jeu très inégal qui louvoie entre grand n’importe quoi et j’men foutisme. A noter la présence du mime Marceau campant un scientifique… silencieux 🙂

En conclusion :
Il n’en reste pas moins que, par ces temps de surenchères visuelles à coup de 3D et autres artifices, ce film qui a 45 ans reste un film agréable à regarder pour ceux qui aiment la SF des débuts. C’est clairement le film sous acide le plus abouti que j’ai jamais vu.
Mais ce n’est pas seulement pour ça que j’ai voulu chroniquer ce film. En effet, après une tentative avortée de remake en 2008 par Roberto Rodriguez (ouf ?), on parle de plus en plus d’un remake sous forme de série sous l’égide de Gaumont Télévision et Canal +, et écrite par les scénaristes de Skyfall. Affaire à suivre donc…

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Ancien joueur de WoW, Adore les bouses cinématographiques, Voue un culte à Steven Seagal et Asylum ! Cinéphile aux goûts éclectiques, mais plutôt orienté SF-Fantasy-Horreur :-) Mon idole : Léodagan, dans Kaamelott La phrase qui guide ma vie ? "Vous savez qu'à trop solliciter la patience des gens, on finit par agacer ?"

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