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[Review] True Blood Saison 7

Pour beaucoup, True Blood c’est 1 seule bonne saison (la première) et 5 suivantes assez indigentes. La série a pour elle d’avoir une certaine liberté en terme d’écriture et de ton, ainsi que des scènes d’action bien cash et une certaine manie à nous présenter des scènes de sexe utilisant allègrement la case « érotisme ». Cette ultime saison (dont on n’était même pas sûr qu’elle allait arriver) n’est malheureusement pas là pour nous rappeler au bon souvenir de la saison 1…
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True Blood, du sang, du sexe, des larmes, du sexe

 L’action prend place directement à la suite de la fin de la saison 6, au bar de Sam Merlotte (Sam Trammell), où des vampires, contaminés par le fameux « HEP V » (virus tuant petit à petit les vampires), attaquent Sookie (Anna Paquin) et ses potes.

Le résultat est un bain de sang et Sookie doit faire face à la hargne des habitants de Bon Temps qui l’accusent d’être le catalyseur de ces attaques. La ville va devoir faire face à un envahissement de « H-Vamps » tandis que Pam (Kristin Bauer) part à la recherche de Eric (Alexander Skarsgård) qui, si l’on se réfère au tout dernier épisode de la saison 6, a fini cramé au soleil, pensant que le sang de Bill (Stephen Moyer) l’aurait immunisé contre les rayons u.v.
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Le show commence bien, l’histoire mise en place avec les fameux « gardes du corps » vampires étant le chaperon des humains est assez intéressante. La façon dont est présentée la recherche d’Eric par Pamela fait aussi partie des bons points de ce début de saison, nous amenant de plus à une « surprise » de taille. Un point important est que, pendant les premiers épisodes, le focus sur les relations amoureuses se fait moins conséquent et nous laisse respirer en nous faisant profiter au maximum de l’histoire principale.
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Mais, comme toute bonne chose a une fin, cette 7ème saison retombe vite dans les travers des précédentes.

Amour, gloire et beauté

De fait, et je sais que cela va en faire criser plus d’un, on nous ressert la sempiternelle histoire d’amour compliquée entre Sookie et Bill. « Bill, je ne sais pas si je t’aime encore et si je veux coucher avec toi parce que tu es méchant mais quelque chose en toi m’attire ». « Sookiiiie, ton sang de fée m’attire, mais je ne sais pas si je peux me contrôler, je t’aime mais je ne veux pas te faire de mal, tu ne me mérites pas, ouin ouin… ». Oui, si vous n’avez pas encore vu cette saison, dites-vous que vous allez vous en cogner de la romance vampire/fée avec papa Bill qui tourne autour de la glandue Sookie (putain mais arrête de sautiller dans les cimetières en jupette alors que des tas de vampires obsédés et affamés rôdent !).

Ce fil rouge fait partie des choses insupportables qu’a pu nous fournir True Blood tout au long de ses 7 saisons, comme si les scénaristes n’avaient rien de mieux à faire que de boucher les trous en utilisant la ficelle Bill/Sookie à tout bout de champ.

Car, oui, même si le scénario est quelque peu mieux travaillé et moins what the fuck que les précédents (cf la saison 2 qui atteignait le summum du portnawak), il reste tout de même assez indigent, en cause une structure super mal ficelée avec des retournements de situation assez mal amenés. C’est à croire que les personnes en charge de l’écriture ont rédigé leur scénar, balancé les feuilles en l’air pour les récupérer ensuite et les mettre dans n’importe quel ordre dans le script. J’exagère peut-être un peu mais ce sentiment bordélique m’a toujours révulsé dans les précédentes saisons, et je vois que c’est encore le cas.
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Bye bye True Blood

Malgré tout, j’ai une « tendresse » toute particulière pour True Blood car ses personnage emblématiques sont toujours là pour sauver la partie, notamment le formidable Lafayette (Nelsan Ellis) et ses « Oulalala », sûrement un des rôles qui a le plus évolué dans la saga True Blood. Il ne faut pas oublier Eric et Pamela, persos ultra badass aux punchlines épiques qui donnaient de la profondeur à la race des vampires. Jason Stackhouse (Ryan Kwanten) fait partie de mes personnages préférés, toujours dans son rôle de grand nigaud, insatiable coureur de jupon se mettant dans des merdes pas possibles.
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On peut encore citer la fantastique Jessica (Deborah Ann Woll), la pétillante Arlene (Carrie Preston) et l’inoubliable Tara (Rutina Wesley).

Et comme je l’indiquais en introduction, le show a pour lui d’être assez libre visuellement parlant (HBO oblige), proposant une violence généralement trashouille et des scènes de sexe très crues, aux antipodes des récits que l’on nous a servi récemment avec ces vampires assexués et une violence somme toute relative.
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True Blood va donc sûrement me manquer, même si ses errements scénaristiques me faisaient m’arracher les cheveux, elle faisait tout de même partie intégrante du paysage sériel et sans elle, c’est une certaine idée de la série what the fuck qui s’en va.

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