Expeditions Viking
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[gamescom 2015] Expeditions: Viking, vivez la vie d’un bourrin

Après cette gamescom j’ai décidé d’y aller comme un bourrin : deux jeux chroniqués que personne ne connait mais qui méritent de l’être. D’un côté Hearts of Iron IV qui est sûrement le meilleur jeu de stratégie sur la Seconde Guerre mondiale et ici Expeditions: Viking un jeu qui mélange et sublime le combat tactique et l’aventure.

Si vous ne connaissez pas la saga Expeditions, laissez-moi vous expliquer, c’est très simple. Dans ces jeux – ou du moins dans le précédent, Expeditions: Conquistador – vous contrôlez un personnage créé de toute pièce qui évoluera dans une histoire pleine d’aventures et de combats épiques. Dans Conquistador, l’histoire nous mettait dans la peau d’un (je mets au masculin mais on peut choisir d’incarner une femme) conquistador espagnol, riche héritier, parti sur l’ile d’Hispaniola et au Mexique durant les années 1518 à 1520. Sur place rien ne se passe comme prévu et une grande aventure s’ouvrait à nous.

Dans Expeditions: Viking, Logic Artists reprend la même recette mais la transpose dans l’univers des barbares nordiques. Ici nous incarnerons l’héritier d’un chef de clan tout juste décédé. Notre mission sera de rallier les autres clans à notre cause et sûrement d’autres choses palpitantes qui seront dévoilées petit à petit.

Expeditions Viking

Avec cet écran on gère tout le campement : les tours de garde, qui mange en priorité, etc.

Au niveau du gameplay lui-même, les jeux Expeditions se basent sur trois systèmes : l’aventure, le combat et la gestion. L’aventure se matérialise de façon simple : il suffit de résoudre des quêtes, en découvrir d’autres, se balader sur la carte, parler avec des gens (certaines réponses peuvent avoir des conséquences), faire du commerce, soignez les blessés et j’en passe. Le combat oppose deux groupes de personnes en tour par tour dans des arènes. Le système est très complexe mais facile d’utilisation et ressemble fortement aux classiques du genre : déplacement puis action. Il est possible de se déplacer plus loin en sacrifiant une action, ou une action peut être remplacée par une habilité – ça peut aller du soin à une attaque spéciale en fonction de l’arme utilisée. Enfin la gestion vint sublimer tout ça en vous mettant un couteau dans la gorge : votre expédition doit survivre, c’est à dire qu’il faut gérer les blessés, la nourriture, tout. Cette phase de gestion est ultra importante car elle déterminera le succès ou non de votre voyage. Et durant ce voyage vous allez très souvent vous arrêter pour bivouaquer, c’est long une expédition ! Le campement se règle au poil de cul près, faut pas rigoler avec la bouffe ni les tours de garde.

Expeditions Viking

Voici la carte tactique des combats au tour par tour. Dans Expeditions: Viking, les combats pourront se passer dans le campement

J’ai donc assisté à une démo (voir la vidéo non commentée en fin d’article) nous montrant les nouvelles mécaniques de combat et une gestion plus ardue du campement dans Expeditions: Viking. La baston, déjà corsée dans Conquistador, se révèle être simplifiée mais plus tactique : il y a moins d’informations envahissantes à l’écran, l’IA a été améliorée, les options d’initiatives sont plus évidentes (passer à côté d’un ennemi et il attaquera même si ce n’est pas son tour) et des options de combat propres aux Vikings font leur apparition (attaques multiples …) On nous a même promis une gestion poussée des boucliers où ils se verraient attribuer une « barre de vie » et lorsque celle-ci serait vide, notre guerrier le jetterait pour attaquer qu’avec son arme avant d’en retrouver un autre. Pour terminer sur le combat, les développeurs danois ont implémentés un système de finish move dès que l’on tue quelqu’un. Prévu pour être gore à souhait – on joue des Viking quoi ! – c’est un petit plus bien sympathique.

Les campements quant à eux ont subi énormément de modifications. Tout d’abord, il est visible en 3D et permet d’avoir un feedback direct sur ce qu’il s’y passe. Ensuite, comme je le disais plus tôt, ce moment est extrêmement fatidique car il va jouer sur énormément de critères comme la santé ou la faim. Un refuge normal restaurera vos personnages alors qu’un mauvais ajoutera des malus, tandis qu’un bon apportera des bonus. La bouffe doit être distribuée à bon escient chaque soir, la viande est périssable et certaines personnes ont plus faim / besoin que d’autres. À vous de décider de nourrir les plus faibles, les soldats, ceux qui font faire la garde ou autre en priorité. Vous avez peut-être remarqué le fait que j’ai parlé de tour de garde. Il y a 4 tours de 3 heures durant la nuit et à vous de tout gérer : qui fera la garde, qui ira chasser, qui se repose, etc. pour chaque tour. La liste des possible est énorme (choix : dormir, garder le camp, chasser, découvrir le terrain autour, cuisiner, préserver la nourriture, crafter, réparer, soigner, faire des potions, étudier ou nettoyer le camp) et chaque action ne doit pas être prise à la légère car elle pourrait avoir de graves conséquences. Exemples : une personne qui ne mange pas pendant 24 heures sera affectée et ne pourrait pas participer aux combats ; le soin permet d’améliorer l’état des membres du groupe (pour diminuer les blessures, les personnages ayant 6 carrés de vie) ; nettoyer le camp empêche vos ennemis de vous suivre. La dernière nouveauté présentée concernent le camp et transforme ce moment comme n’importe quel autre moment du jeu, cela signifie que des dialogues ou des combats peuvent apparaitre alors qu’on se croyait tranquilou bilou.

Expeditions Viking

FATALITY

Pour une version encore en gestation, Expeditions: Viking va clairement dans la bonne direction. Les nouveautés présentées sont énormes et profilent un très bon jeu au final. Il n’y a pas encore de date de sortie prévue mais j’ai hâte de découvrir ça. En attendant je vais tenter de continuer ma partie sur Conquistador pour vous en parler plus sérieusement dans les mois qui viennent en attendant des nouvelles sur Viking.

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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