Oh...Sir! The Insult Simulator
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Test jeu vidéo : Oh…Sir! The Insult Simulator (PC)

Pas plus tard que le week-end dernier, je me retrouvais à insulter des dizaines de pauvres mamans qui n’avaient rien demandées à cause de bouchons interminables à la sortie d’Art to Play. Les gens qui ne savent pas conduire sont une vraie plaie à tel point que je m’imaginais avec un lance-roquettes faire le ménage. Et puis je me suis rappelé qu’il existait une manière beaucoup plus classe de régler ce genre de problème, la joute verbale entre gentlemen et ladies.

Oh...Sir! The Insult Simulator

Chaque joute débute par une histoire complètement WTF

Originellement Oh…Sir! est un jeu gratuit issu d’une game jam se reposant sur un célèbre sketch des Monty Python : The Dead Parrot. Dans le jeu, deux personnes s’affrontaient dans une bataille d’insultes à construire à l’aide des mots proposés. Face au succès du titre, les Polonais de Vile Monarch ont décidé de sortir une version améliorée et augmentée de leur bébé. C’est ainsi qu’Oh…Sir! The Insult Simulator est né puis sorti fin octobre. Cette nouvelle itération vendue seulement deux euros rajoute de nouveaux personnages, environnements et modes.

Chaque environnement et personnage ont leur propres règles. Dans le magasin animalier, les mots offerts tourneront autour du thème de la faune alors  que dans le train, les personnages pourront parler des transports. Les avatars auront aussi leurs points faibles comme Monsieur Shufflebottom qui n’aime pas qu’on parle en mal de son style vestimentaire. Chaque pique lancée où ça fait mal vous rapporte plus de points et permet donc d’entamer plus rapidement la barre de vie de votre adversaire.

Oh...Sir! The Insult Simulator

Chaque personnage est décrit

Le principe d’Oh…Sir! est simple car il faut vider la barre de votre opposant. En formant des phrases plus longues – attention, les phrases doivent être dans un Anglais parfait, aucune traduction n’est prévue pour le moment car il faudrait changer une grande partie du moteur de mots – et complètes, en répétant les mêmes mots d’une phrase à l’autre, en visant les points faibles, vous augmenterez la puissance de votre insulte. On se retrouve très souvent avec des séquences dignes du Kamoulox avec des phrases vides de sens mais souvent très drôles, ce qui confère au titre un réel charme.

Oh...Sir! The Insult Simulator

Il est parfois possible de ne pas réussir à terminer sa phrase, cela rajoute un charabia à la fin et nous donne aucun point

L’ajout d’un mode solo, avec des combats simples ou via un tournoi, dans cette édition ultime est un plus non négligeable afin de prendre ses marques avant de se lancer à l’assaut du multijoueur face à une horde de jouteurs avides de doux noms d’oiseaux. Le multi vous permet donc de faire face à des amis posés sur votre canapé ou face à des inconnus à l’autre bout du monde, solution parfois préférable pour garder ses proches relations sociales si jamais elles sont susceptibles. Sur ce point peu de chance de vous fâcher avec vos amis car le ton global d’Oh…Sir! se rapproche de l’absurde comme savaient parfaitement le faire les Monty Python à leur époque, ça s’envoie des vannes mais en toute amitié. Si seulement les conflits réels pouvaient aussi se régler de cette façon, le monde en serait bien meilleur.

Oh...Sir! The Insult Simulator

J’ai attaqué mon opposant sur son style, son point faible, ce qui me donnera plus de points

Fiche du jeu (au 21 novembre 2016) :
Titre : Oh…Sir! The Insult Simulator
Style : « Ta mère est tellement grosse … »
Développeur : Vile Monarch (Pologne)
Éditeur : Gambitious Digital Entertainment
Sortie : 25 octobre 2016
Plateformes : Windows, Linux et MacOS (bientôt sur mobile)
PEGI : N/C
Prix : 2€
Site officiel : http://vilemonarch.com/oh-sir-insult/

Vidéo de gameplay enregistrée par mes soins.

Testé à partir d’une version éditeur sur Windows.

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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