Lifeline
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[Test JV] Lifeline : my Taylor is lost

Le destin est une chose incompréhensible. Du jour au lendemain une heureuse vie peut se transformer en enfer sans raison. On en vient à croire qu’une entité mystique s’amuse à nous faire chier, telle un marionnettiste sous les ordres du mal. On ne peut rien faire, c’est comme si quelqu’un décidait pour nous. Dans Lifeline, le destin c’est vous.

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Taylor est étudiant. À bord du Varia, il menait des expériences en apesanteur sur des rats. Tout allait bien jusqu’à ce que son vaisseau s’écrase sur une planète inconnue. Seul survivant supposé, Taylor lance un SOS. L’unique personne qui y répond c’est vous. À partir de là, le jeune homme va vous demander conseil. À vous de l’aider à survivre, ou pas.

Prenant des airs de visual novel, Taylor va vous raconter son histoire, ses anecdotes et vous demander quoi faire. Vos réponses auront une réelle incidence sur sa destinée, vous pouvez aussi bien l’emmener dans un endroit où il trouvera de la nourriture ou parfois il mourra dans d’atroces souffrances. Un véritable lien se crée en Taylor et vous grâce à ses interactions. Et Lifeline fait même mieux que les jeux du genre. Pour accentuer cet aspect de vivre quelque chose avec quelqu’un de réel, l’astronaute peut vous laisser plusieurs heures sans répondre : sieste, longue marche, etc. On en vient à se demander ce qu’il lui arrive, pourquoi il n’a pas encore répondu ou est-ce qu’il lui est arrivé malheur. Des notifications vous préviennent dès qu’il a quelque chose à dire, à ce moment là vous relancez directement le smartphone ou la tablette pour avoir de ses nouvelles. Et ça marche même avec l’Apple Watch (je n’ai pas testé, je ne suis pas riche).

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Un des moments où Taylor vague à ses occupations et vous laisse sans nouvelle pendant un bon moment

Le jeu se fait donc sur quelques jours avec, comme je le disais, la possibilité d’avoir une bonne fin ou une mauvaise. D’un point de vue strictement personnel j’ai fait le jeu d’une seule traite sans me tromper une seule fois. Suis-je un berger menant mes moutons dans la bonne direction ? Suis-je un gros chateu, dans ce cas je devrais jouer au Loto ? Ou le jeu est-il mal fichu ? Franchement je parierais sur un mix des deux dernières : je n’ai pas souvent eu le sentiment d’être en danger. C’est en lisant des forums ou autre walkthrough que je me suis rendu compte que Taylor peut mal finir dans beaucoup de situations. Du coup je pense que le jeu est un peu mal foutu de par sa structure générale de l’histoire – c’est peut-être bizarre ce que je vais dire mais je suis frustré de ne pas avoir vécu de game over ! – mais j’ai aussi sacrément du cul.

Le deuxième et dernier détail qui me gène vient de Taylor lui-même. Qui suis-je pour le contrôler autant ? Aux intersections, il demande s’il va à droite ou à gauche. Prends des initiatives mec ! Si à gauche il y a le feu et à droite l’infirmerie, va à droite ! Il arrive même qu’il te demande conseil sur un truc mais il fera quand même l’autre. Bref Taylor peut paraitre parfois débile et juste un pantin à la solde du joueur.

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Merci de ne pas vous tromper sinon Taylor va avoir une surprise …

Malgré ces petits défauts, Lifeline est une belle expérience, une belle entrée en matière dans le visual novel ou dans le jeu vidéo tout simplement. Disponible sur iOS et Android vous en aurez pour votre temps et votre argent (1,07€ sur Android et 0,99€ sur iOS à l’heure où j’écris ce test). Attention il semblerait que la version Android ne soit pas encore traduite en Français.

Note : 8 / 10.

Jeu testé sur une version commerciale, sur iOS (iPad 2). Screenshots réalisés par mes soins.

 

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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