ginkopolis
Jeux de plateau

Ginkgopolis : la review

Ginkgopolis : bio architecte

ginkopolis

« 2212. Le Gingo Biloba, l’arbre le plus vieux et le plus résistant de la planète, est devenu le symbole d’une nouvelle façon de construire les villes, en symbiose avec la nature. En effet, les hommes ont presque épuisé les ressources que la terre leur offrait. Ils doivent à présent développer des villes qui préservent le fragile équilibre entre les ressources produites et consommées. Cependant, l’espace habitable se fait rare. Il faut construire en hauteur, ce qui est plus difficile. Pour Développer cette ville d’un type nouveau, vous allez réunir autour de vous une équipe d’experts, et tenter de devenir le meilleur urbaniste de Ginkgopolis. »

Aujourd’hui, je vous présente une réédition, celle de Ginkgopolis une jeu sorti en 2012 chez Pearl Games. Le jeu n’était plus dispo depuis quelques temps, et c’est Funforge qui s’occupe de cette réédition. N’ayant pas joué à la première édition du jeu, je vais donc faire une review complète.

Le point matos.

ginkopolis

Dans une boite de Ginkgopolis vous avez 60 tuiles bâtiments, 100 cartes, 125 pions ressources en bois, 5 paravents, et pleins d’autres pions. Les illustrations ne sont pas le point fort du jeu, elles ne sont pas mal faites, loin de la, c’est plutôt fin, coloré, mais je trouve que ca fait pas envie, et cela n’est qu’un avis personnel, les illustrations sont signées Gael Lannurien.

Comment ça se joue ?

La mise en place est asses rapide, donc je vous passe le détail pour se concentrer sur la mécanique.

Une partie de Ginkgopolis se joue en un nombre variable de tours, et un tour de jeu se compose de 3 étapes :

  • Choix d’une carte : chaque joueur choisit une carte de sa main parmi les 4 qu’il en main et la pose face cachée devant lui. Cette carte peut être jouée seule ou accompagnée d’une tuile, cela dépend de ce que vous voulez faire.
  • Résolution des actions : en commençant par le premier joueur puis dans le sens du tour, chaque joueur va révéler sa carte et effectuer son action. Les cartes peuvent être donc jouées seules ou avec une tuile bâtiment.
  • Préparation du tour suivant : chaque joueur passe ses cartes à son voisin de droite, et on place ensuite dans la défausse les cartes bâtiment qui correspondent aux bâtiment construit en hauteur durant le tour.

Lors de la résolution des actions vous avez différents choix :

  • En jouant une carte seule, vous exploitez. Si c’est une carte urbanisation, vous gagnez soit une ressource, soit une tuile bâtiment. Si vous jouez une carte bâtiment, vous exploitez le bâtiment du plateau qui correspond à votre carte. Si c’est une carte rouge, vous prenez une ressource, une bleu pour une tuile, et une jaune pour des points de réussite. Le nombre d’éléments gagnés dépend du nombre de bâtiment empilés, donc s’il y a 3 étages, vous gagnez 3 éléments.
  • Si vous jouez une carte urbanisation avec une tuile, vous placez la tuile à l’endroit qui correspond sur le plateau de jeu, si le bâtiment est joué avec la carte E, et bien vous placez votre tuile à la place du pion E. En plaçant ainsi un bâtiment vous exploitez les bâtiments adjacents à celui que vous venez de poser.
  • Et enfin, lorsque vous jouez une carte bâtiment avec une tuile, vous construisez en hauteur, vous placez donc le bâtiment choisi sur la tuile désignée par la carte que vous avez jouée. Si la valeur de la tuile que vous posez est inférieur à celle qu’elle recouvre, vous devez payer la différence en point de réussite, et si la couleur est différente, et bien vous devez payer une ressource. Ensuite vous devez poser autant de ressource de votre réserve que la hauteur du bâtiment, et ensuite la carte bâtiment que vous avez jouée se place devant votre paravent et vous donnera des bonus au cours de la partie et des points en fin de partie.

La fin de la partie est déclenchée lorsque la réserve de tuiles a été épuisée pour la deuxième fois ou quand un joueur a placé toutes les ressources de sa couleur. Le joueur qui totalise le plus de point de réussite remporte la partie.

Alors du coup ça dit quoi ?

 

Je ne connaissais pas du tout Ginkgopolis, même de nom, et lorsque l’on m’a proposé d’en faire une review, j’ai bien sur dit oui, mais sans être plus emballé que ça, l’esthétique du jeu, les illustrations, rien ne me parlais vraiment. A la lecture des règles je dois dire que j’étais pas plus emballé que ça non plus, décidément c’était pas gagné. En tant que bon « professionnel », j’ai testé le jeu, et les premiers tours ne sont pas évident, on ne sait pas trop ou on va, et puis ça se débloque d’un coup. Dans Ginkopolis, vous allez devoir, prendre des tuiles et des ressources, et essayer de construire en hauteur le plus possible, car c’est ce que vous permet de gagner des bonus, de points de ressources, et aussi c’est une bonne manière de scorer beaucoup en fin de partie.

Ginkgopolis sous ses airs austère est un très bon jeu, il n’est pas simple de se mettre dedans, car même à l’explication du jeu, c’est difficile de se projeter, donc le mieux à faire c’est de lancer une partie direct. Une fois que c’est partie le jeu est très fluide, les tours de jeu sont rapide et les stratégies se mettent en place asses rapidement. Donc pour ceux qui comme moi étaient passé à coté de Ginkgopolis c’est le bon moment de se faire une séance de rattrapage !!

Ginkoopolis est un jeu de Xavier Georges, édité par Pearl Games et distribué par Funforge, pour 1 à 5 joueurs, pour des parties de 45 minutes.

Catégories
Jeux de plateau

Musicien, dessinateur, animateur socio culturel, fan de séries américaine et de BD, je suis tombé dans un jeu de plateau il y a 5 ans de cela, depuis je passe mon temps à lire des règles de jeu et à faire jouer tout mon entourage. Je vis ma passion à fond, et j'essaie du mieux que je le peux, de partager ma passion du jeu avec le plus grand nombre, c'est à dire avec vous.

Laissez une réponse

*

*