Gladiabots
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IGA 18 – Présentation de Gladiabots : l’IA c’est vous !

Ne vous est-il jamais arrivé de pester contre l’intelligence artificielle ? Ne mentez pas, on vous voit ! Je suis le premier à pester contre une IA à la ramasse qui ne vous voit pas car vous êtes accroupi.e à côté d’un pneu ! Vous êtes surement pareil. Avec Gladiabots vous n’aurez plus d’excuse car c’est vous qui allez la programmer.

Le jeu de Sébastien Dubois est une curiosité que je suis de loin depuis plusieurs mois à l’aide de Twitter et il m’a été donné la chance de le tester lors de l’Indie Garden Assembly. Juste après quelques parties sur Hoverloop, j’ai rencontré ce très sympathique développeur et mis mes mains sur la version PC de Gladiabots car il s’agissait de la grande nouvelle du moment, le jeu n’étant disponible que sur Android depuis le début des versions publiques. J’ai donc préféré une bonne souris pour profiter du jeu et tenté de battre le premier boss, challenge proposé aux visiteurs. Challenge accepté !

Programmez le jeu

Et réussi ! Tout comme le jeu ceci dit. Gladiabots vous place à la tête d’un commando de plusieurs robots dont vous devez programmer leur comportement. Le but est simple : il faut marquer plus de points que votre adversaire avant la fin du temps imparti. Que ce soit un ennemi programmé par le créateur du jeu ou une vraie personne (le jeu pousse à jouer en ligne, logique), tout le monde reste à la même enseigne. Pour réussir, Sébastien a créé un éditeur d’intelligence artificielle plutôt intuitif à base d’icônes et de couleurs facilement compréhensibles et mémorisables. Pour les personnes connaissant un peu le domaine de la programmation, comme moi, cela ressemble grandement à un diagramme de décision : des boites qui s’enchaînent dans un ordre spécifique pour créer des actions avec la possibilité d’ajouter des conditions, etc.

Aperçu d’une IA qui commence à bien évoluer

Le tutoriel proposé est très complet pour appréhender la suite qui se complexifie petit à petit de façon très intelligente. Le jeu comprend une IA basique qui déplace vos robots vers les balles – un point se gagne en déposant une balle dans un embut précis – et les ramène tout en tentant d’harceler les ennemis sans trop de risque. À force d’essais et d’échec, on se retrouve avec un processus itératif qui me rappelle peut-être trop le boulot mais qui me plait beaucoup. On tâtonne, on tente des choses risquées, on change son équipe – il existe quatre classes bien distinctes – et on relance la simulation jusqu’à y arriver.

Notre avis après 30 minutes d’essai

Gladiabots ne plaira surement pas à tout le monde car il s’adresse à une branche de joueuses et joueurs certainement déjà adeptes de l’informatique, des concepts de la programmation ou de la logique. C’est un puzzle game très intéressant, très puissant sur lequel je pourrais passer des jours tellement ce concept me caresse dans le sens de mes poils d’informaticien. Si vous cherchez quelque chose qui sort de l’ordinaire et qui fera chauffer votre cervelle, vous pouvez foncer sur ce jeu sans hésiter.

Si cette présentation était certes courte c’est parce que j’ai reçu une version de Gladiabots et je pourrai vous en parler plus précisément très bientôt. Et j’ai reçu cette clé car j’ai battu le premier boss, cadeau promis par le challenge proposé par Sébastien. À moins que ce soit parce que c’est quelqu’un de très sympathique. Allez savoir…

Site de Gladiabots : http://gladiabots.com

Se le procurer sur itch.io : https://gfx47.itch.io/gladiabots

Il y a un classement des meilleurs combattants. On remarque que Sébastien est premier sur cette capture et que les autres copains de Piece of Cake (le studio derrière Hacktag) sont aussi de la partie !

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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