Samurai Riot
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Japan Expo 2017 – Preview de Samurai Riot

Je ne vais pas y aller par quatre chemins car vous avez déjà lu notre preview après le Stunfest de l’année dernière : Samurai Riot sera certainement un très bon jeu et la démo de la Japan Expo me rassure en ce sens.

Il y a plus d’un an, la démo vue à Rennes nous mettait au contrôle de Sukane ou Tsurumaru, deux ninjas au destin fort. Au court de leur aventure sur fond de guerre civile, ils devront bien entendu terrasser leurs adversaires qui se mettent sur leur chemin mais aussi faire de lourds choix. L’ancienne démo axait son contenu sur le gameplay pur et l’année écoulée a permis de bien l’approfondir et le lisser dans le bon sens du poil. Les combats semblent plus dynamiques et moins punitifs grâce à un équilibrage bienvenu. Le jeu garde tout de même sa petite difficulté mais l’ajout d’attaques coopératives (qui se lancent lorsque les deux joueurs entourent un groupe d’ennemis et appuient sur un bouton en même temps), la simplification des furies (il n’y en a plus que deux qui semblent se recharger un peu plus vite qu’avant) et le choix d’une école de combat (plus de force, de vie, etc.) simplifient grandement les choses quand une dizaine d’ennemis, dont des gros balaises avec une énorme bouclier, vous font face. Je tiens aussi à féliciter le studio nantais d’avoir supprimé un élément qui m’énerve dans les beat them all, à savoir les ennemis qui attaquent alors qu’ils sont en dehors de l’écran.

Samurai Riot

Le système de choix en fin de mission

Au début de cette courte preview je disais « aller par quatre chemins », c’était une préparation à ce qui va venir. Depuis qu’on m’a présenté Samurai Riot, on nous avait promis une aventure basée sur des choix et des conséquences. À la fin de la première mission de la démo Japan Expo, le jeu vous demande de sceller le destin d’un village : le brûler ou l’épargner. On connait très bien ce genre de choix typiquement cornélien (oui Telltale Games c’est toi que je regarde !) et on sait très bien que c’est une carotte moisie qu’un cheval ne voudrait même pas. Sauf que le titre de Wako Factory n’a pas suivi ce chemin car notre choix aura une réelle répercussion sur la suite de l’histoire. Et cela ne s’arrête pas là car pour le délire de voir jusqu’où je pouvais aller, j’ai décidé de brûler le village mais pas mon coéquipier, un combat a donc débuté pour désigner celui ou celle qui aura raison. Au bout d’une lutte acharnée (contre une personne du studio) qui s’est jouée à quelques pixels de différence, je gagnais le droit de tout cramer, ce n’était pas beau à voir. C’était d’autant plus moche que le boss du niveau suivant était l’incarnation de toutes les âmes d’innocents morts dans l’incendie. Pour avoir vu d’autres personnes prendre un autre chemin, le jeu change vraiment car le niveau d’après n’est pas du tout identique, de même que le boss.

Avec ce système, il existe une réelle rivalité entre les deux personnages et si on y ajoute le principe de score compétitif, Samurai Riot est un excellent jeu de coopération dans lequel les joueurs se tirent la bourre pour avoir le meilleur score, ce qui crée un dynamisme poussé car tout le monde veut se donner à fond. Les choix sont aussi lourds de conséquence, le studio a donc réussi à rendre son jeu assez intéressant pour être lancé plusieurs fois afin de voir toutes les fins possibles ou pour le refaire avec un autre personnage.

Samurai Riot sortira avant la fin de cette année, aux alentours de l’automne si tout se passe bien, sur Steam, pour environ 15 ou 20 euros apparemment. On a hâte.

Vous pouvez trouver plus d’informations sur le site officiel ou Steam.

 

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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