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Let’s Play #6 : la violence à la fête

Retour de la rubrique dédiée aux news de ma vie de gamer basée sur des vidéos. Dans ce sixième épisode, on va revenir sur des jeux déjà présentés dans ces colonnes et je vous montrerai aussi deux autres jeux issus de bêtas. Ce coup-ci, le thème sera axé sur la vitesse et la violence.

[highlight ]Broforce : la violence c’est bro bien[/highlight]

Et de la violence, il y en a beaucoup dans Broforce. L’un des meilleurs run & gun de la création doit être essayé dans votre vie de gamer. Génial sur tous les points, difficile, jouable avec des amis, le titre de Free Lives est parfait. Je vous propose une petite vidéo d’une trentaine de minutes pour vous faire un avis. Si vous n’avez toujours pas décidé d’y jeter un œil ou de l’acheter, je ne peux plus rien faire. Au pire, passez chez moi, on se fera une partie.

[highlight ]Mayan Death Robots : Worms sans la folie[/highlight]

Mayan Death Robots est lui un peu plus gentil mais utilise aussi la poudre pour résoudre des conflits. Le sympathique jeu de Sileni est assez inhabituel car proposer un Worms-like basé sur une stratégie en temps réel était un pari risqué. Le studio belge s’en sort très bien mais n’a pas le grain de folie de Team17. On se retrouve donc avec un jeu peut-être trop sérieux qu’il convient tout de même de sortir lorsque des potes s’invitent chez vous en guise d’apéritif. Après quelque temps vous sortirez malheureusement un Broforce, un Worms, un Towerfall ou autre. Dommage …

[highlight ]Doom : retour aux sources de la violence et la folie[/highlight]

Restons un peu dans le monde de la violence, voulez-vous. Le futur représentant de la violence à l’état pur proposait une bêta fermée ce week-end. J’ai donc pu jouer un bon moment sur le prochain Doom (ou Doom 2016) dans son mode multijoueur uniquement. Je dois vous avouer que je partais avec un certain a priori car le peu que j’ai lu ou vu ne me faisait pas envie du tout. Ma période d’essai m’a rassuré.

Fortement axée sur le gameplay plutôt que le contenu, cette bêta de Doom proposait une demi-douzaine d’armes, deux modes et deux cartes. Premier constat, oubliez tout ce que vous connaissez de Doom 3. Envoyez tous vos souvenirs en enfer et faites place au tout nouveau Unreal Doom. Et oui le nouveau titre d’Id Software s’inspire énormément d’Unreal, qui s’était inspiré de Quake, qui s’était inspiré de Doom. Bref, un espèce de retour aux sources sous la forme d’un reboot. Ressemblant fortement aux anciens titres, cette monture 2016 se veut ultra rapide et violente. Les affrontements sont réglés en une seconde, votre barre de vie étant là pour faire la potiche plutôt que d’espoir de vivre plus longtemps. Si par chance, vous sortez vivant d’un combat, des power-ups sont disposés au sol pour vous faire remonter la pente. Idem si vous êtes en manque de munitions ou de bouclier. Il existe aussi des objets spéciaux vous permettant d’incarner un monstre des enfers surpuissants pour faire pencher la balance de votre côté. C’est facile d’accès, très jouissif mais manque peut-être d’un peu de peps. Le feedback est un peu mou, c’est très arcade, on a l’impression de ne pas faire mal alors que si. À ce niveau de développement, je ne pense pas qu’Id refasse les animations 3D (au pire il faut ajouter un peu de shaky cam …)

Du côté du contenu, la quantité est encore une grande énigme. Toujours est-il que la bêta nous a permis d’avoir un petit aperçu intéressant. La carte en enfer (ou Mars) s’avère plus réussie que sa consœur qui prend place dans un complexe industriel. La première a un level design plutôt bien pensé en alternant les couloirs classiques et les embranchements inhabituels, comme si le niveau avait été fait à l’arrache par endroits. Des téléporteurs et autre petits passages peu visibles améliorent encore plus le résultat. La deuxième carte est d’un classicisme sans pareil avec une topologie très symétrique et des couloirs qui se ressemblent tous à tel point qu’on se paume assez souvent. Il y aura donc du très bon et du moins bon … L’armement quant à lui fait aussi dans le vu et revu. Shotgun, fusils, lance-roquettes, etc. sont de la partie. Le fusil plasma sort un peu du lot et ressemble grandement à son ainé de Doom 2 (ou du fusil bio d’Unreal …) Il est possible de créer son propre panel, les joueurs trouveront donc fusil à leur holster. Enfin un seul mode de jeu sort du lot. Sorte de roi de la colline (conquête de territoire, appelez-le comme vous voulez), Sentier de la Guerre vous plonge dans une partie où il faut contrôler une zone plus longtemps que l’adversaire mais cette zone se déplace seule sur la carte. Très tactique, j’ai trouvé ce mode très intéressant, si tout le monde joue le jeu …

J’ai passé quelques heures sans vraiment m’ennuyer. Le multijoueur semble cool et promet d’avoir de l’intérêt sur le long terme avec beaucoup de choses à débloquer.

[highlight ]Trackmania Turbo : les fous du volant[/highlight]

Je termine par l’élève le moins violent de la sélection. Quoi que … Si on considère que Trackmania est violent face à la concurrence (les jeux de course arcade), on peut dire qu’il a fait fort. Premier épisode sur console, Trackmania Turbo est l’élève perturbant de la classe. Sur PC, il fait office de redoublant alors que sur console, c’est le 1er de la classe. Parfaitement techniquement, le dernier jeu de Nadeo n’a pas grand chose à se reprocher, à part ne pas apporter grand chose aux possesseurs PC des précédents titres.

Proposant deux-cents pistes dans un mode solo à difficulté croissante, dans 4 environnements totalement différents, Turbo est la synthèse du savoir faire du studio parisien. N’ayant testé que les bêtas (deux phases, fermée et ouverte), je ne peux pas juger le jeu dans son entièreté comme Doom mais on connait la légende de Trackmania : le solo c’est pour s’amuser avant d’attaquer les nuits blanches sur le multijoueur. Ici des dizaines de joueurs (plus d’une centaine parfois) se tirent la bourre pour gagner ne serait-ce qu’un millième de seconde. C’est de la pure addiction.

La vidéo n’est pas commentée mais vous présente l’étendue de ce que peut proposer Trackmania Turbo. Personnellement j’attends de terminer Just Cause 3, Quantum Break ou de faire The Division avant de me lancer dans l’aventure. Si l’envie vous dit, n’hésitez pas à aller consulter les tests à droite ou à gauche car le jeu est déjà sorti.

C’en est fini de ce 6e épisode. On se retrouve bientôt avec le test de SUPERHOT.

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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