Test Broforce
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[Test JV] Broforce. Les plus beaux héros pour sauver le monde.

Essayé rapidement lors de la Gamescom 2014 en même temps que Hotline Miami 2 (que je n’ai toujours pas fait, honte à moi), la hype était trop forte. La sortie de Broforce semblait loin. En octobre dernier, ce titre quittait son accès anticipé mais mon temps libre était plutôt restreint. Presque deux ans d’attente. Ce fut long et tellement bon.

Test Broforce

Plaisir ultime pour tout être humain en manque de violence, Broforce vous propose de défendre la veuve et l’orphelin, de libérer le monde et de propager la sainte parole de la grenade à travers un conflit militaire sans précédent. Imaginez une équipe d’élites recrutés parmi les plus grands héros de l’histoire de la pop culture. La Broforce va donc parcourir le globe et pacifier les zones à grands coups de lance-roquettes. Votre devoir sera d’éliminer le boss de chaque zone avant un bombardement final admiré à bord de votre hélicoptère de sauvetage.

Dans des décors totalement destructibles, votre équipe composée d’un seul homme – ou de quatre si vous invitez des amis – va devoir atteindre la fin des niveaux en esquivant tous les pièges mortels qui lui font face. Militaires, kamikazes, missiles ou roues dentées, tout est prétexte à vous faire du mal. Le niveau complet devient votre ennemi car chaque tir, chaque explosion déclenche des évènements trop rarement contrôlés. Les décors en 2D gros pixels se réduisent à vue d’œil au fur et à mesure de votre avancé. Il faut donc faire fort, vite et être précis pour venir à bout de ces niveaux/puzzles sous peine d’avoir la malchance d’être bloqué et de ne pas pouvoir avancer.

Test Broforce

On déplace notre hélico pour rejoindre les parties du monde à libérer. Il y a aussi quelques missions à faire d’une traite, avec un seul personnage (et c’est dur).

Ressemblant plus souvent à du Super Meat Boy avec des flingues (ou au plus récent Nuclear Throne) qu’à Metal Slug, Broforce offre une action frénétique sans répit où la mort vous fait immédiatement recommencer au dernier checkpoint s’il vous reste assez de vie. Et là où le titre de Free Lives se démarque c’est par son système de vie. Chaque niveau se débute avec une seule vie et le compteur n’augmente qu’en libérant d’autres Bros (des soldats de votre unité) à travers votre aventure. Le nouvel héros détaché devient alors votre personnage et ce moment est toujours propice à une surprise car le jeu en désigne un au hasard parmi la trentaine disponible. Le panel est toutefois limité car seuls les héros débloqués peuvent être joués : en libérant un certain nombre de Bros, un nouveau personnage devient disponible.

Outre ce système bien fichu, la force de frappe de Broforce réside dans son roster. Vous avez droit à l’élite parmi l’élite. Vous allez pouvoir incarner le plus beau commando jamais formé. Issu des meilleurs héros de films, séries ou jeux vidéo, Broforce est tout simplement un doux rêve humide de joueur. C’est donc avec Brorocop, Rambro ou Brade que vous allez diffuser les paroles de l’oncle Sam. Tout le monde a reconnu Robocop, Rambo et Blade dans ces noms fantaisistes issus de PES mais il ne s’agit que d’un minuscule échantillon car si je vous dis qu’il y a aussi Terminator, John McClane, Barracuda, le Prédator, Raiden et bien d’autres, cela doit vous faire saliver. Ayant chacun sa façon de jouer et ses armes, chaque personnage est une réelle réussite. Certains sont plus durs à jouer comme Indiana Jones avec son fouet ou Cherry Darling (la femme avec la jambe/fusil dans Planète Terreur) qui ne tire que vers le bas mais cela permet de diversifier le gameplay tout en le rendant encore plus fun. Bien entendu si le personnage incarné ne convient pas, il est toujours possible de se suicider pour en avoir un autre.

En effet dans certaines situations, un héros peut s’avérer plus efficaces que d’autres. Les personnages au corps-à-corps comme Conan, M. Anderson (Matrix) ou Beatrix Kiddo (Kill Bill) s’adaptent mal dans de grands environnements ouverts alors qu’en combat rapprochés ils sont géniaux. Le jeu de Devolver nous force à nous adapter à toutes les situations et au delà de son aspect bourrin, Broforce devient un jeu de réflexion comme on faisait avant. Avec sa difficulté croissante, les concepts ajoutés au cours du jeu doivent être analysés avant d’être résolus. Une fois acquis ces concepts peuvent se passer à fond dans la bourrinitude la plus pure. Broforce serait presque un jeu à découvrir une fois seul pour être redécouvert ensuite avec des potes ou seul pour le speedrunner et foutre le gros bordel (chose compliquée à plusieurs).

Possesseurs de PlayStation 4, je vous recommande de foncer sur ce bijou ce mois-ci car il est offert si vous êtes abonné au PS+.

À défaut d’avoir fait une vidéo (ça arrivera sous peu), je vous propose un trailer de fou furieux pour terminer ce test.

Fiche du jeu (au 7 mars 2016) :
Titre : Broforce
Style : Run and gun
Développeur : Free Lives (Afrique du Sud)
Éditeur : Devolver
Sortie : Octobre 2015 (15 sur Windows et OS X, 17 sur Linux) et 1er mars 2016 (PS4)
Plateformes : Windows, MacOS, Linux et PlayStation 4.
DRM : Steam, Humble Store. Démo gratuite sur le site du développeur.
Configuration requise : PC classique
PEGI : 16
Prix : 14€

Testé à partir d’une version éditeur sur Steam (Windows). Screenshots réalisés par mes soins en qualité maximum (i5 4590, GTX 770 2Go et 8Go de RAM). Terminé en un peu plus de 8 heures en difficulté normale, en solo.

[MàJ] Ajout d’une vidéo de présentation du jeu.

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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