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gamescom 2017 – Dead in Vinland, la mort chez les Vikings

Que feriez-vous si vous arriveriez sur une île déserte, entouré de personnes que vous ne connaissez pas ? La survie est vitale et est une question de chaque instant. En 2015, le studio lillois CCCP vous plaçait sur une plage après un crash d’avion à la Lost. De nombreuses questions d’éthique y étaient posées de façon indirecte : dois-je laisser mourir machin pour le bien commun et espérer atteindre la fin de l’aventure ? Qui sont ces êtres étranges et que nous veulent-ils ? Quelques années plus tard, CCCP revient avec la même recette en y ajoutant un peu plus d’épices.

dead in vinland

C’est dur mais c’est vachement joli

La première dose pique un peu plus la gorge car on s’attaque ici aux Vikings. Dead in Vinland (DiV) c’est Dead in Bermuda au pays des barbares. Enfin, pas trop au pays car nos quatre héros ont été exilés et se retrouvent donc sur une île vide, du moins en apparence. Comme le précédent titre, chaque jour est divisé en deux parties (matin et après-midi) où l’on affecte chaque personnage à une tâche. Les quatre membres de cette famille déchue, menés par Eirik, – grosse différence ici car les protagonistes de Bermuda (DiB) ne se connaissaient pas pour la plupart – peuvent aller fouiller les alentours, construire des choses, se reposer, etc. Si vous connaissez DiB vous ne serez pas perdus car on retrouve les mêmes systèmes avec de nouveaux comme la gestion de l’eau croupie ou une meilleure gestion des plans de construction pour améliorer vos choix de craft.

Au niveau de l’histoire, j’en sais un peu plus que Bermuda (je n’ai jamais réussi à le terminer) grâce au kit presse de Vinland : Eirik et sa famille, bien qu’exilés, vont vouloir fonder leur nouvelle vie sur cette île. Cependant, un jeu de survie sans emmerdes ne serait pas drôle, c’est pourquoi un élément perturbateur a été ajouté. Au bout de certains jours, vous ferez la connaissance de Björn « Headclever », qui prétend posséder l’endroit. Comme Eirik est un pur et dur Viking, il fait le bonhomme mais se fait éclater et doit donc payer un tribu hebdomadaire. Pour survivre, de nombreux combats seront jouables contrairement à son prédécesseur. Un système de bataille en tour par tour a été développé à cet effet et ça marche plutôt bien.

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Système de combat

Ces bastons tirent parti de bonnes idées de plusieurs RPG comme Final Fantasy ou Fallout car on retrouve une gestion de l’initiative, deux lignes de combat et des points d’action. Chaque attaque ou déplacement vous coûte des points et une fois dépensés, on passe au personnage suivant en suivant l’ordre d’attaque déduit des scores d’initiatives. L’aspect jeu de rôle est déjà important dans le déroulement globale de DiV mais il se retrouve encore plus important ici car vous devrez optimiser vos compétences pour réussir vos combats sans trop de dégâts et espérer ne pas perdre trop de temps après pour soigner vos compagnons qui s’avéreront être des boulets s’ils sont trop longtemps blessés : autant achever une bête blessée.

CCCP promet une histoire forte basée sur le principe de vie en groupe malgré l’adversité (ça fait penser à The Walking Dead) avec une idée de colonisation en toile de fond. Il y aura jusque quatorze personnages jouables afin d’améliorer votre camp de survie et aller plus loin dans l’exploration. Avec une ambiance étrange, allant du côté de Twin Peaks, Dead in Vinland souhaite proposer un RPG de survie poussé (mais moins compliqué que Bermuda car mieux équilibré, nous dit-on) tout en lâchant des informations intéressantes sur l’origine, la vie, le folklore de ce peuple tant aimé alors que c’était des putain de barbares. Je dénonce mais moi aussi je suis un grand fan (1).

Le jeu doit sortir en janvier prochain sur Steam (Windows et MacOS) et si vous êtes du côté de Paris début novembre, une démo sera jouable lors de la Paris Games Week au stand Made in France. Nous ne pourrons pas nous y rendre cette année mais si vous y allez, n’hésitez pas à le tester.

Plus d’informations et de photos sur le site officiel : http://deadinvinland.com

(1) 3615 ma vie : mon premier pseudo internet était « zykos le viking » car trop bourrin et pas subtil pour un sou dans les jeux et il s’est transformé en « Zhykos » car ça ne rentrait pas dans les pseudos de la première Xbox pour jouer à Halo 🙂

 

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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