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Gloom Cthulhu : la review

Gloom Cthulhu : vive les grands anciens

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« De Dunwich à Innsmouth, des halles de l’université Miskatonic au service Charles Dexter Ward du Sanatorium d’Arkham, tout n’est que troubles. Les étoiles sont presque alignées, et des horreurs d’au-delà du temps et de l’espace luttent pour pénétrer dans notre monde. Lorsque Cthulhu s’éveillera, nous serons tous condamnés… mais qui connaitra la chute la plus distrayante ?

Gloom est un vieux jeu, le premier en date étant de 2004, oui ça commence à faire. Edge a réédité ce désormais classique du jeu, et en a profité pour sortir 2 déclinaisons, une sur Cthulhu et une sur Munchkin. Je vous présente aujourd’hui la version Chtulhu, sachant que le principe de jeu reste le même, juste le thème et les illustrations différent.

Le point matos.

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Gloom est un jeu de cartes, donc 110 cartes sont présentes dans la boite. Les cartes sont en plastique transparents, de bonne qualité, et les illustrations sont très sympa et sont signées Todd Remick.

Comment ça se joue ?

La mise en place est simple, chaque joueur prend possession d’une famille, on retire les cartes histoire du paquet et on en choisit 2 que l’on place face visible sur l’aire de jeu. Chaque joueur reçoit ensuite 5 cartes et la partie peut commencer.

A chaque tour de jeu, un joueur peut effectuer 2 actions parmi les 6 possibles :

  • Jouer un modificateur : les cartes modificateurs se posent soit sur un de vos personnages, soit sur un personnage adverse. Ces cartes modifient donc les caractéristique de vos cartes, et ont aussi des effets. Le plus souvent les modificateurs influent sur l’estime de soi des personnages, sachant que le but est de tuer sa famille, et pour les tuer il faut qu’ils aient une estime de soi négative.
  • Jouer un évènement : il suffit de jouer la carte et de lire son effet, qui s’applique immédiatement, et la carte est ensuite défaussée.
  • Jouer une mort prématurée : cette action ne peut être jouée qu’en première action, et ne peut être jouée que sur un personnage ayant une estime de soi négative. Si vous jouez une mort prématurée sur votre dernier personnage, et bien vous gagnez la partie.
  • Revendiquer une histoire : si vous remplissez les conditions d’une carte histoire, et bien vous la prenez et vous en gagnez les récompenses.
  • Défausser votre main : vous pouvez défausser toute votre main pour vous en refaire une autre, ça peut s’avérer utile, ou pas.
  • Passer : il est possible de passer son tour et donc de ne pas jouer durant votre tour.

Une fois vos 2 actions faites, piocher autant de cartes qu’il le faut pour en avoir 5. Si à la fin de votre tour vous avez plus de 5 cartes, ne les défaussez pas, mais par contre vous n’en piochez pas.

Comme je l’ai dit plus haut, pour remporter la partie, il faut avoir tuer tout les personnages de sa famille.

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Alors du coup ça dit quoi ?

Gloom est un jeu sympathique, le principe est très bon, la superposition de cartes est une très bonne idée. Chaque carte comporte un texte qui peut être lu, car Gloom est aussi un jeu narratif, ce d’ailleurs ce qui fait le sel du jeu, le petit plus qui donne tout l’intérêt à ce jeu de carte aux règles basique.

Gloom est donc un bon jeu, peu importe le thème du jeu, faites selon votre gout, le jeu ne change pas, l’interaction est assez présente et les parties sont rapides, donc si vous êtes passé a coté de Gloom, il n’est pas trop tard pour vous rattraper.

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Gloom est un jeu de Keith Baker, édité par Edge et distribué par Asmodée, pour 2 à 4 joueurs, pour des parties de 60 minutes.

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Musicien, dessinateur, animateur socio culturel, fan de séries américaine et de BD, je suis tombé dans un jeu de plateau il y a 5 ans de cela, depuis je passe mon temps à lire des règles de jeu et à faire jouer tout mon entourage. Je vis ma passion à fond, et j'essaie du mieux que je le peux, de partager ma passion du jeu avec le plus grand nombre, c'est à dire avec vous.

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