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The Division : la preview

La sortie de The Division – fixée au 8 mars prochain – arrive à grands pads. Ce TPS en monde ouvert arrive après la guerre. GTAV, The Witcher 3 ou encore Fallout 4 ont déjà fait pleuvoir leurs arguments et les comparaisons viennent rapidement en tête. Premières impressions du jeu et focus sur les caractéristiques de ce futur AAA vidéoludique.

Une prise en main immédiate

The Division présente un HUD (interface de jeu à l’écran) particulièrement moderne et épuré. Allié à des contrôles assez standards et une judicieuse utilisation des gâchettes (pour les joueurs PS4 / Xbox One), la prise en main est quasi-immédiate et le joueur ne souffre d’aucune hésitation pour foncer tête baissée dans les affrontements de guérilla urbaine.

Les phases de shoots semblent représenter au minimum la moitié du jeu. Sur consoles, la visée est en partie assistée ce qui se révèle quasi-indispensable vu la distance à laquelle se tiennent généralement les belligérants. À ce propos, l’IA est correcte mais sans prouesse. Les groupes armés qui croisent le chemin du joueur tentent de se rapprocher de manière tactique mais certains ennemis équipés pour le corps à corps courent à découvert sans se soucier de s’écrouler au sol à la moitié du chemin à peine.

La direction artistique sans fausse note ?

Même si les habituels râleurs hurlent au scandale, les versions consoles présentent un univers graphique abouti et finement travaillé malgré les downgrades supputés. Le jeu ne souffre pas de ralentissements malgré la multitudes de personnages à l’écran, la distance d’affichage conséquente et les nombreux effets visuels des gadgets explosifs. Le level design est très (et presque trop) carré et donne parfois au joueur le sentiment d’un couloir texturé et enrobé d’une patte graphique post-apocalyptique.

Les personnages secondaires semblent nombreux, les expressions de visage sont naturelles et servent une écriture des dialogues étonnante de justesse. Le doublage (même français) fait oublier les désastres récents de Dying Light VF et consort.

Aperçu des environnements extérieurs

Le vrai bémol, demeure plutôt dans l’ambiance générale trop clean et propre pour convaincre. Le joueur est supposé être envoyé en plein Manhattan après un désastre bactériologique sans précédent. Le cœur même de la ville a été abandonné aux pillards et forcenés en tous genres et malgré tout le sentiment d’une ville fantôme plutôt bien entretenue prend le dessus. Un résultat très éloigné du ghetto de luxe aux façades brûlées, aux dépouilles vaguement abandonnées et aux coins glauques où le respect de soi et des autres n’est plus qu’un lointain souvenir. Par comparaison, le comics DMZ de Brian Wood (une lecture à découvrir d’urgence si ce n’est pas déjà le cas) part d’une base scénaristique similaire avec une approche beaucoup plus mature.

Dans la même veine, le scénario annonce pour l’instant peu de surprises. Le gentil agent des forces spéciales est envoyé contrer les méchants forcenés qui ont pris possession de la ville abandonnée. Cette première vision manichéenne de l’intrigue ne suffira pas à accrocher les gamers habitués aux scénarios torturés (et plus en phase avec les enjeux politiques et sociaux du monde réel).

Une belle profondeur de jeu

Agréable surprise de cette première prise en main du jeu, la base d’opérations du joueur présente une structure évolutive déclinée en trois ailes pour autant de thématiques : Médical, Sécurité et Technologique. Le développement de votre QG se finance au fil des missions principales et secondaires et débloque des nouvelles capacités pour l’arbre de compétences de votre héros.

Le loot d’objets et la customisation d’équipements promet aussi de belles heures de recherche aux quatre coins de la Dark Zone (la zone PvP) pour dénicher la lunette de visée laser à impulsion magnétique et sa baïonnette perce-tank à réaction.

En résumé, s’il ne fait aucun doute que The Division aura un accueil partagé et que beaucoup risquent de lui reprocher sa timidité, ce premier aperçu est assez rassurant sur la fiabilité du jeu en bout de ligne. Certes, les premiers hackers s’en sont donnés à clavier libre pour générer munitions infinies et boosts ubuesques, mais il n’y a aucun doute sur le fait qu’Ubisoft va corriger le tir avec un de ces colossaux patchs Day One dont la génération gaming actuelle commence à avoir l’habitude.

The Division, édité par Ubisoft, sort en béta ouverte sur Xbox One dès le 18 février et sur PS4 / PC le 19 février 2016.

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Illustrateur, concepteur de jeux de sociétés et scénariste dans le reste du Web, je viens partager sur TAG de nouveaux horizons de la culture pop au sens large : Coups de coeur Kickstarter, Nanars venus d'une autre planète, Néo-rétro-gaming, ...

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