Aeternum Vale
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Aeternum Vale, la jeunesse prend la main

Aeternum Vale, la jeunesse prend la main

Un petit moment sépare la sortie de Aeternum Vale de ce post, mais comme il est bon de le rappeler, une bonne lecture vaut toujours le coup d’être partagé. Et pour ce coup nous prenons le chemin de Wanga Comics, Pierrick Colinet et Elsa Charretier nous réservent une surprise de taille. C’est donc lors d’une rencontre que j’ai pu mettre la main sur ce comics dont on ne m’avait dit que du bien. L’objet en main je me dirige sur le canapé de lecture afin d’épancher ma soif. Mais laissez moi vous conter mon avis. 

aeternum vale

Tout commence par une préface, et pas n’importe laquelle. Mr Charlie Adlard signe ces quelques lignes et ne nous dit que du bien sur ces deux jeunes, « leur travail avait du potentiel et j’aimais ce qu’ils m’avaient montré », pour le citer. C’est donc avec une préface rassurante que je débute ce titre. Le speech quand à lui, donne la direction des choses. 

Quand Victor Godwin, immigré anglais et anthropologue visionnaire arrive en France, il a le rêve naïf de révolutionner la médecine. Napoléon Ier prend rapidement conscience de son talent et fait appel à lui pour assouvir sa soif obsessionnelle de territoires. Victor devient rapidement une légende, le Rapiéceur. Capable de donner vie à des morceaux de cadavres assemblés entre eux, il offre à Napoléon une armée redoutable, bon marché et produite à échelle industrielle. 

1833. Trente ans ont passés, Victor a été mis au placard et l’Empire tient maintenant toute l’Europe d’une main de fer. 

Mais le vent semble tourner quand des rumeurs font état de créatures identiques à celles de Godwin. Jusqu’alors, les Nations ennemies n’avaient pas été capables d’en produire d’aussi abouties et ce nouveau paramètre met en péril la toute puissance de l’Empire. Victor est alors mandaté par le pouvoir pour remonter jusqu’à l’initiateur de cette menace.

Nous entendrons donc parler de zombies et de Napoléon Bonaparte. Et bien le mieux dans tout cela, c’est que le tout va vite s’imbriquer dans une histoire mené par des actions qui s’enchainent rapidement et nous tiennent en haleine. Pierrick Colinet, nous donne ici une histoire qui tiens la route et qui ne part pas dans tout les sens. le fil tiens le lecteur et les personnages ont chacun leurs intérêts. Victor, le personnage principal, est très mystérieux et nous en apprendrons beaucoup sur son compte au fur et à mesure que l’histoire avance. d’ailleurs nous en apprenons déjà beaucoup dans les premières pages (Aucun Spoiler ne sera glissé dans cet article). De plus Bleach, la jeune femme qui accompagne Victor prend toute son importance dans le déroulement de l’histoire. Mais cela je vous le laisse découvrir. C’est donc une histoire qui partage zombie et histoire, c’est très plaisant et on se laisse vite porter par ce mélange et cette ambiance. 

Aeternum Vale Du coté du dessin, le trait est charmant et les pages sont belles. Elsa Charretier prend le crayon pour nous en mettre plein la vue, il est vrai que parfois celui ci manque de dynamisme, mais une chose est sure c’est que pour une première fois, elle nous en met plein la vue. Les détails sont saisissants, les décors en sont d’ailleurs remplis. j’ai d’ailleurs en tête cette première page de l’acte 4. Les arbres sont détaillés, et la robes de la jeune femme est orné de petites fleures, elle y traine sa fille tenant son ourson dans sa main. Le tout est sublime, l’encrage donne du relief à tout cela et conclue une bien bonne lecture. 

Aeternum Vale est donc une belle surprise, ces deux jeunes artistes ont du talents et nous le démontrent au travers de ces pages. Pierrick glisse sa plume pour nous emmener faire une promenade dans une histoire qui s’enchaine très bien et qui à son lot de surprises pages après pages. Quand au dessin d’Elsa, celui-ci nous propose des décors réalistes et des personnages qui pour ma part m’ont plu. Le tout dans un joli Hardcover pour prendre une belle place dans vos bibliothèque. Nous espérons les revoir très vite sur d’autres projets et nous ne manquerons pas de suivre l’évolution de l’un et de l’autre. 

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L'art nous permet de nous évader, de fuir ou de rêver et pourtant l'art qui nous entoure à une histoire bien plus grande. c'est peut être ce qui m'a poussé à tomber dedans. L'art et ses dérivées font partis de moi depuis tout petit et je pense qu'ils ne me quitteront jamais ....

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