The Siege of Runedar : la review

The Siege of Runedar : Vous ne passerez pas !!!

« Depuis des temps immémoriaux, des générations de nains ont extrait des mines de Runedar tout l’or dont elles pouvaient rêver. Il y a quelques jours, votre petit groupe de nains en poste à la forteresse a découvert un nouveau filon. Mais tandis que vous vous apprêtez à transporter l’or vers le bastion le plus proche. Vous vous rendez compte que la forteresse est encerclée par une troupe d’orcs prêts à tout pour mettre la main sur votre trésor ! Vous allez devoir les retenir suffisamment longtemps pour creuser un tunnel sous la montagne afin d’échapper au siège, et sauver l’or. »

Aujourd’hui je vous présente un mélange entre le Tower Defense et le Deck Building, c’est The Siege of Runedar, le jeu est sorti un peu avant Noël et il est grand temps de faire un retour sur cette grosse boite.

Le point matos.

Que cette boite est grande, pas moyen de la rentrer dans un meuble et ça c’est un peu relou, en diagonal peut être mais c’est pas hyper pratique. Maintenant que le sujet qui fâche est passé, passons au contenu. Très étonnant d’ouvrir une boite et de tomber sur l’intérieur d’une forteresse, avec ses différentes salles, et rien pour ranger le matériel, donc oui il va falloir tout mettre en sachet. A part ça nous avons 22 silhouettes cartonnées, 143 cartes hyper épaisses, 50 cartes de siège, des tuiles, 62 ressources en bois, 5 dés, un plateau amélioration … Bref pas mal de matériel pour zéro rangement mais de très bonne qualité. Les illustrations sont plutôt réussi et font honneur au genre, sans être transcendante, ça fait très largement le taff et c’est signé Andrew Bosley.

Comment ça se joue ?

En début de partie on place les différentes ressources dans les différentes salles, chaque joueur choisi son nain, et prend le paquet de cartes qui va avec. On place le reste du matériel à proximité, on installe le plateau amélioration et on révèle des cartes amélioration et c’est parti.

Avant de commencer chaque joueur mélange ses 12 cartes, en défausse 2, sans les regarder et les place sous sa tuile défausse. Il reste donc 10 cartes, et chaque joueur va piocher 5 cartes.

Durant le tour d’un joueur vous allez suivre les 4 étapes dans l’ordre :

• Activez la tour de siège ou la catapulte : si vous avez dans votre zone de jeu une catapulte ou la tour de siège, vous devez l’activer. La tour de siège révèle un troll, et les trolls c’est relou à combattre, et la catapulte bloque un emplacement du plateau amélioration.
• Jouer des cartes Orcs : si vous avez des cartes orcs dans votre main, et croyez moi ça va arriver forcement puisque chaque joueur en a 2 dans son paquet, vous devez obligatoirement les jouer. Pour chaque cartes Orcs que vous jouez vous révélez 1 carte du paquet siège. Les cartes siège font apparaître des Orcs, La tour de siège ou bien catapulte, et certaines cartes font avancer les ennemis.
• Jouer vos cartes nain : vous devez ensuite jouer toutes les cartes de votre main. Vos cartes permettent de faire plusieurs actions, mais il n’est possible d’en faire qu’une seule par carte. Vous allez pouvoir vous déplacer, combattre, et ramasser des ressources. Les ressources que vous prenez seront ensuite placées sur des cartes amélioration, et lorsque vous avez placé les ressources nécessaire pour une carte pour vous pouvez prendre cette carte et la mettre dans votre main, mais vous devez écarter du jeu un de vos cartes en échange, car on ne peut pas avoir plus de 12 cartes dans son deck. Le combat est très simple, chaque icône de combat vous donne un dé de combat, si c’est du corps à corps, il faut être dans la case de l’ennemi, et il faut lui mettre 2 blessures pour l’éliminer. Si c’est du combat à distance, il faut être obligatoirement sur une des 3 tours du château, et obtenir des arbalètes avec les dés.
• Remplir le plateau amélioration : s’il manque des cartes sur le plateau amélioration et que votre nain se trouve dans la salle centrale, vous pouvez remplir les espaces manquants du plateau.

A la fin de votre tour vous placez les 5 cartes que vous avez jouées sous votre tuile défausse et vous re piochez 5 cartes. Si votre pioche est vide, vous prenez vos 12 cartes, vous les mélangez, vous en défaussez 2, et c’est reparti.

Il y a une seule façon de gagner, il faut enlever des gravats, vous débloquer toutes les sections de tunnel, et pouvoir vous enfuir, tout en butant les gobelins qui vous attendent à la sortie. Par contre il y a 5 façons de perdre :

• Vous révélez la dernière carte siège.
• Vous révélez la dernière carte catapulte.
• Vous révélez la dernière tuile troll.
• Vous mettez en jeu le dernier Orcs de la réserve.
• Vous perdez toutes les pépites d’or.

Alors du coup ça dit quoi ?

The Siege of Runedar est donc un Tower Defense avec un soupçon de Deck Building, ce qui est intéressant c’est que chaque carte acquises ne fait que remplacer une de vos cartes, vous n’aurez jamais plus de 12 cartes. Il va donc falloir communiquer et se coordonner pour arriver au bout de la partie et ce n’est pas chose aisée croyez moi. et bien évidemment repousser les ennemis, ça passe par des jets de dés, donc si vous n’êtes pas en veine, les ennemis passeront et pilleront votre réserve d’or. D’où l’importance du plateau amélioration et des cartes qui vous permettront de lancer plus de dés et donc d’améliorer vos chances.

The Siege of Runedar est un bon jeu dans son genre, le plateau de jeu en 3D dans la boite fait son petit effet, et la mécanique est asses simple pour que le jeu soit accessible à tous. Donc un bon Tower Defense en jeu de société, et les bons jeux de ce genre la sont plutôt rare.

The Siege of Runedar est un jeu de Reiner Knizia, édité par Ludonova et distribué par Novalis Games, pour 1 à 4 joueurs, pour des parties de 60 minutes.