State of Mind
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[gamescom 2016] Preview de State of Mind

Transhumanisme : « mouvement culturel et intellectuel international prônant l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains. » D’ici 2040, certains chercheurs estiment que les ordinateurs auront atteint une puissance de calcul aussi élevée que nos cerveaux. D’ici 2030 nous seront capable de transférer notre mémoire sur des disques durs. Mesdames et messieurs, je ne vous parle pas d’un jeu vidéo mais de la vie réelle. (source)

State of Mind

Ce constat peut être effroyable mais les avancées technologiques sont bien là. Les humains et les machines vont certainement fusionner dans les années à venir. Ou une IA nous exterminera tous, on ne sait pas. La seule chose dont on est sûr c’est que cela va bouleverser beaucoup de personnes. State of Mind est là pour vous présenter cela. Ou vous avertir, c’est selon qui en parle. Martin Ganteföhr, un ancien de House of Tales et maintenant à la tête du projet, avait un discours plutôt alarmant vis-à-vis de ces innovations car cela pourrait mener à des questions sur l’identité personnelle et son rôle dans l’univers en tant qu’humain.

State of Mind

Vivant dans un Berlin dystopique et technologique en 2048, Richard, le héros de State of Mind, transfère sa mémoire ailleurs. Cependant un incident coupe la connexion et Richard perd des fragments de sa mémoire et donc une partie de sa personnalité, pour un journaliste détestant la technologie c’est un comble. Des flashbacks se déclencheront alors de temps à autre afin qu’il puisse recouvrer la mémoire. SoM se veut être un jeu d’aventure scripté comme un point & click simplifié à l’instar de Dreamfall Chapters ou de Heavy Rain, Life is Strange et Walking Dead dans une certaine mesure. Il y aura donc une histoire à faire plus ou moins en ligne droite, avec des dialogues à réponses multiples (qui n’ont pas une grande influence sur le déroulé du jeu), des interactions utiles (interagir avec la télévision aura un but et ne vous décrira pas la chose en « c’est une télé » et c’est tout) et de nombreux contacts avec qui discuter via un système de pseudo réseau social.

State of Mind

Le scénario ne s’arrête pas à la recherche du soi manquant de Richard car justement ses données transférées ont donné naissance à une entité consciente. Toutes ces intelligences (Richard n’étant pas le premier à qui cela arrive) se sont regroupées dans un monde qu’elles appellent City 5. Son doppelgänger virtuel se nomme Adam et notre journaliste va tout tenter pour être réuni à nouveau. Les deux avatars vont alors réussir à communiquer entre eux, Richard pouvant envoyer ses souvenirs dans le réseau afin qu’Adam prenne connaissance de certaines choses. Il sera possible de passer d’un monde à l’autre à volonté (sauf quand l’histoire ne le permettra pas) afin d’avancer dans cette histoire qui ira bien au delà du destin de notre journaliste car l’humanité semble proche de la fin.

State of Mind a un certain cachet visuel avec un simili low poly du plus bel effet. Cet aspect cassé est parfait pour illustrer ce récit un poil philosophique qui nous concerne tous. La question de notre devenir face aux machines est un thème que j’affectionne énormément et le jeu semble très bien le raconter. À travers une aventure d’une vingtaine d’heures, je pense que des tonnes de questions vont passer dans notre tête et que certains verront le futur d’un autre œil. Pour ma part je suis excité et effrayé à la fois sur notre futur. Beaucoup de gens ne prennent pas conscience du pouvoir du transhumanisme et de ces potentielles dérives. State of Mind aura la dure charge de montrer aux gens ce à quoi le futur pourra ressembler.

State of Mind est prévu pour le premier quart de 2017 et sortira sur PC (Windows, MacOS et Linux) et aussi sur Xbox One et PlayStation 4.

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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