Breach
Jeux vidéo

gamescom 2018 – Breach, de la mythologie en coopération multijoueur

Chapitre 17 : ne rien attendre d'un jeu et en ressortir avec un grande hâte

Mardi, 18 h 00, chez QC Games, côté public (ou presque)

Les rendez-vous du côté de la zone publique de la gamescom sont toujours une plaie. Surtout les jours où le salon est ouvert à toutes et à tous. Fort heureusement, ma rencontre avait lieu le mardi, seul jour calme où seules les personnes accréditées parcourent les couloirs du Koelnmesse. Alors que je fonçais au fin fond du hall 9, une interrogation trottait encore au fond de ma tête : que peut bien être le jeu que je vais voir ?

Mes seuls indices : le développeur est QC Games, récent studio fondé par des anciens de BioWare, et le jeu est un, je cite, « fast-paced action-RPG avec des mécaniques de dungeon crawler qui se situe entre deux mondes parallèles qui s’effondrent ». Vive les champignons. Pour continuer la blague, j’ai accepté de rencontrer l’équipe durant l’événement car j’ai vu le mot « BioWare » ! Mais autre chose marrante, comme je ne savais pas de quel jeu il s’agissait, il fut difficile de trouver son stand. Après avoir contacté la personne chargée de la communication, tout allait se mettre en place.

Breach

Tout d’abord, on quittait le hall bruyant pour rentrer dans des préfabriqués à l’extérieur. Dans une assez grande pièce climatisée à 15 degrés, trois membres du studio m’attendaient sagement. Seul face à ces personnalités, j’allais pouvoir jouer tranquillement à ce jeu qui s’appelle finalement Breach. Dans ce jeu, le concept est simple, vous fondez une équipe de 4 héros et vous vous enfoncez dans des donjons à la recherche de richesse et de gloire, et sauver le monde accessoirement.

La Terre va péter, quelle surprise !

L’univers nous met dans un monde proche de l’extinction. C’était déjà le cas il y a 70 000 ans mais la Terre fut sauvée par des immortels après la création du Veil. La réalité fut séparée en deux : la Terre que l’on connaît aujourd’hui et une autre mystique accueillant toutes les créatures mythologiques connues. Sauf que plus rien ne va, les deux mondes s’écroulent et vous, vous êtes un héros parmi tant d’autres. La simple citation de BioWare plus tôt pourrait nous faire croire à une aventure forte comme Dragon Age mais point de campagne ici. Breach est un titre multijoueur dans lequel vous allez parcourir des donjons pour améliorer vos différents personnages.

Breach

Pour aller au bout et espérer battre le boss final, il faudra composer une équipe équilibrée et croyez-moi, il y en aura pour tout le monde. Le nombre de classes et de styles de combat est hallucinant. Je n’ai pas le nombre en tête, mais il doit y avoir quelque chose comme une trentaine de possibilités. Les combinaisons sont folles, vous y trouverez certainement quelque chose qui vous plaît. Au niveau du gameplay, on retrouve la formule classique des Action RPG avec la souris pour deux attaques simples et le clavier pour les pouvoirs (avec les touches numérotées habituelles).

Durant ma première session de jeu, j’ai pu essayer une sorte d’assassin qui possède des coups rapides au corps à corps et des attaques furtives avec des accélérations à distance. Les 3 autres membres de QC Games ont pris un soigneur, un gros balourd et un autre DPS (personnage qui doit faire beaucoup de dégâts) comme moi. La synergie était très bonne avec le toubib qui reste en arrière, le tank qui se met au milieu de la foule, et les deux autres qui tapent tout ce bouge. C’est une composition très clichée mais qui fonctionne à merveille contre l’intelligence artificielle qui défend le donjon. Libre à vous d’en créer d’autres et d’abuser du game design pour vous frayer un chemin plus facilement à travers les vagues de monstres.

Breach

Porte, monstre, objectif en temps limité, trésor

Sauf que Breach n’est pas qu’un simple jeu vidéo d’extermination massive de mobs. Dans les autres jeux du genre, on avance face à des murs de bestioles à trucider, en espérant avoir toute l’équipe d’aplomb pour battre le gros balèze au bout du tunnel. Il faudra bien sûr veiller à la santé de vos partenaires, mais il faudra remplir d’autres objectifs durant vos aventures d’une vingtaine de minutes. Les donjons sont remplis de grandes salles reliées par des couloirs. Ces salles contiennent chacune un match spécial contre l’IA qui doit tout faire pour vous empêcher de réussir dans le temps imparti. Les buts sont divers, cela peut aller de la simple élimination d’un nombre minimum d’ennemis, ou à l’escorte de machines à un endroit précis. Un score final d’objectifs réussis vous octroie des bonus et permettent de débloquer des capacités et améliorations supplémentaires pour la partie en cours.

Breach

Le démon Veil au centre, l’espèce de fumée

Ce ne sera pas le seul mode disponible, mon heure de découverte fut l’occasion d’en découvrir un second. Si on reprend exactement le même système décrit précédemment, ce mode vous permet d’être seul face aux héros. Ce système asymétrique fait penser au multijoueur de Left 4 Dead ou le prochain Darksburg, voire Evolve si on est d’humeur taquine. Vous contrôlez un démon Veil qui a la capacité de mettre le boxon dans les rangs adverses. Ses pouvoirs de base permettent de poser des pièges au sol afin de ralentir ou de blesser les héros. Un autre choix du démon est de posséder l’un des monstres afin de le diriger et de vous-même attaquer au lieu de laisser l’ordinateur faire. Cela permet de changer de routine du couple piège et attaque éclair. Enfin, le rôle du méchant peut être encore plus rigolo car l’expérience accumulée (ou le temps, je ne suis pas sûr d’avoir compris) permet d’invoquer des colosses énormes. En balancer deux lors du combat final est un régal, surtout quand les 4 personnes à côté de soi se mettent à paniquer et faire des « ho ho » les uns après les autres.

J’ai perdu cette dernière partie, mais je me suis grandement amusé. Breach devrait sortir l’année prochaine et ce sera un free to play. Les développeurs m’ont assuré que les achats intégrés ne changeront pas la physionomie du jeu avec des personnes plus fortes que d’autres, car ce seront principalement des dépenses pour personnaliser vos avatars. Quand je me suis rendu en Allemagne, je ne savais même pas à quoi j’allais jouer. Je suis revenu en France avec une très belle surprise, sûrement l’une des meilleures de cette gamescom 2018.

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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