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gamescom 2018 – Présentation de GRIP: Combat Racing

Chapitre 8 : direction la stand du Royaume-Uni, chez Wired Production plus précisément

Mardi, 13 h 00, Wired en B2B

Ma découverte avec GRIP: Combat Racing est typique des rendez-vous de la gamescom : une petite épine a bouleversé le déroulement de la journée et tout le calendrier s’en retrouve sens dessus dessous. En résulte qu’il m’a été impossible de faire l’interview prévue ni de jouer à la version Switch de Victor Vran aussi éditée chez Wired. La personne qui nous fait la présentation est déjà à bout, elle n’est pas sorti de son box qui doit faire à peine 6 mètres carrés. On sent que ça va être difficile…

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GRIP est le digne successeur de Rollcage, un super jeu de course de début 2000 sorti sur PC et la première PlayStation. Le jeu était vraiment très bon et en 18 ans aucun n’a réussi à lui tenir tête jusqu’à ce que les Canadiens de Caged Element dévoilent GRIP: Combat Racing. Le titre est déjà disponible en early access depuis quelques mois et la gamescom fut l’occasion d’appuyer sa domination et d’annoncer une chose importante. Ce sera donc le 6 novembre que la version définitive verra le jour sur Steam (Windows), PlayStation 4, Xbox One et Nintendo Switch.

Comme je le disais, GRIP est un jeu de bagnoles reprenant la recette de Rollcage, c’est-à-dire basé sur des courses très rapides, avec de l’armement et des véhicules très plats pouvant se retourner. Les pneus sont aussi immenses, de telle façon que vous pouvez toujours conduire aussi bien la tête en haut ou en bas. De plus avec une accroche importante au sol, la tire est capable de rouler sur des murs inclinés, voire de se balader à sa guise au sein d’un tunnel circulaire. Ce principe très simple permet aux level designers d’être très inventifs dans la conception des circuits en mettant des virages extrêmement relevés, des sauts totalement fous ou des passages qu’une voiture classique ne pourrait jamais passer.

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GRIP Racing

Le titre contiendra alors 22 pistes pour vous mettre la tête à l’envers à travers quatre biomes distincts mais classiques comme celui de la glace (avec des morceaux gelés où ça glissera) ou celui de la forêt (avec plusieurs chemins et de grosses arbres au milieu de la route). Viennent s’ajouter 15 bolides divisés en trois catégories (classiques aussi ici : lourd, léger et intermédiaire) et plusieurs manufactures. Chaque véhicule aura ses propres caractéristiques, ce qui permettra à toutes et à tous de trouver voiture à son pied. Et pour vous satisfaire du mieux possible, de nombreuses options de personnalisation seront disponibles moyennant de l’argent glané au fur et à mesure de vos performances. La volonté des développeurs est de vous pousser vers le multijoueur, il est donc inconcevable que les éléments à débloquer puissent vous avantager. C’est pour cela que l’on ne pourra déverrouiller que des peintures, des stickers ou des pneus pour décorer notre garage façon Jacky tuning.

Outre le multijoueur en ligne, vous pourrez aussi vous tirer la bourre en local car tous les modes seront jouables en écran séparé. Pendant de nombreuses années, la mode fut de supprimer ce génial écran splitté, mais il revient en force depuis peu pour notre plus grand plaisir. La seule exception sera la campagne de GRIP car elle consistera à gagner des courses pour débloquer les suivantes via un système de paliers (tier). À part cela vous pourrez prendre part à des courses habituelles ou à des modes plus atypiques comme un où à chaque tour le dernier est éliminé, ou une arène où le but n’est autre que d’éliminer votre prochain.

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GRIP Combat

Reprenant ce qui fonctionnait très bien dans Mario Kart ou Crash Team Racing, et le combinant à Destruction Derby, ce mode est génial et permet de se défouler quelques minutes en rentrant du boulot. Exactement comme les courses, les bonus se ramassent au sol et à vous de bien viser pour réduire la barre de vie adverse à zéro. La gamme des projectiles à envoyer dans les carrosseries adverses est plutôt bien fournie avec des mitrailleuses mais aussi des missiles autoguidés. Il y a bien sûr des objets pour vous défendre ou des boosts, mais il est possible de sacrifier l’un de vos deux bonus pour donner plus de puissance au premier. C’est un concept intéressant et stratégique qui pourrait vous faire gagner des courses. Il faut donc bien évaluer quels sont les dangers tout en restant sur la route le pied au plancher.

Pour reprendre la comparaison avec Mario Kart, GRIP se dote de trois niveaux de difficulté correspondant à des puissances de moteurs. J’ai joué une dizaine de minutes avec la vitesse la plus lente et c’était tout de même très agréable avec de bonnes sensations de vitesse. Contrairement à ce que l’on peut lire sur les toutes dernières évaluations Steam, je n’ai pas trouvé les voitures trop légères, je pense même que c’était l’inverse. Il est difficile de réaliser un virage corsé sans réduire sa vitesse, le rayon de braquage étant énorme et le dérapage quasi impossible. L’utilisation du frein à main est une plaie car la physique a un comportement étrange dû à cette trop forte gravité. Cela se ressent aussi lors des chocs frontaux qui produisent des moments plutôt désagréables avec la caméra qui semble flotter plus que la bagnole. Il m’est donc arrivé plusieurs fois de ne plus savoir où j’en étais.

La GRIP de novembre

Nulle doute que Caged Element va corriger son jeu dans les quelques mois qui suivent car après la révolte face aux véhicules légers, il semblerait que cela ait été changé mais peut-être un peu trop. À part cela, je me suis tout de même bien amusé durant une dizaine de minutes malgré mon faible niveau. Actuellement seul sur le marché, GRIP risque de faire sensation en novembre s’il arrive à passer à travers les balles de Battlefield et de Call of Duty pour ne citer qu’eux. Ce serait dommage car le titre est un condensé de fun, de vitesse et de combat bien réalisé.

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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