Outskirts
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Outskirts – Avis jeu vidéo (PC)

Énormément à la bourre sur les tests, découvrez quelques avis courts, sans vidéo, mais qui feront honneur aux créateurs. On l’espère.

Mon avis sur Outskirts

Vous êtes sûrement sans avoir que chez TAG nous sommes tous bénévoles. Cela a des conséquences insoupçonnées comme des délais de livraison de papier plutôt lents à cause d’un trop grand nombre d’œuvres à traiter. Outskirts tombe pile dedans en plus d’avoir une difficulté dépassant mes propres capacités. C’est tout de même plus d’un an après avoir gentiment reçu le jeu pour le tester que je me suis décidé à écrire quelque chose même si c’est très court, comme ma durée de vie dans le jeu.

Le premier boss et son premier pattern plutôt simple

Outskirts c’est plus ou moins le travail d’un seul homme. Maxime du studio Rezo Zero me l’avait présenté lors d’un événement organisé par l’Indie Garden et la Japan Expo. Je ne suis généralement pas à l’aise avec les shooters car même s’il s’agit d’un genre que j’apprécie particulièrement, je suis une grosse tanche. Pour preuve, je n’ai jamais réussi à passer le troisième boss et j’abandonne assez facilement. J’ai tenté une dernière fois de me le faire juste avant de ranger le PC dans le cadre de mon déménagement. En vain. Maintenant que mon PC est ressorti et formaté, Outskirts n’a pas été réinstallé, mais laissez-moi tout de même vous chanter les louanges de ce titre.

Toujours le premier boss, mais regardez ces formes magnifiques !

Premier constat : putain que c’est beau. Ça ne paie pas de mine avec ses trois couleurs dominantes (bleu, jaune et violet) ainsi que du blanc et du noir. Tout en sobriété, Outskirts nous en met plein la vue avec ses petites formes vectorielles. L’avantage d’une telle simplicité est la compréhension de notre espace 2D, les shoot’em up ayant l’habitude de devenir rapidement illisibles. De plus chaque forme a ses propres caractéristiques : le triangle tire autour de lui, le rond explose après quelques secondes, etc.

Une fois ces quelques éléments en tête, on est prêt à entrer dans la danse en suivant une règle très simple : ne pas se faire toucher. Comme tous les jeux du genre, le but est de tuer sans être tué. À l’instar du roi du genre (selon moi), Outskirts propose un système d’avantage vis-à-vis des ennemis. Comme Ikaruga, si vous vous faites toucher par un projectile de la même couleur que votre vaisseau, vous ne recevez aucun dégât. Mieux, vous aller remplir une jauge de pouvoir associée à cette couleur. Il vous est bien entendu possible d’échanger votre couleur afin d’esquiver un assaut de cette teinte ou pour recharger votre précieux pouvoir.

Le troisième boss que je n’ai jamais réussi à battre. Les lasers vous tuent instantanément, peu importe votre nombre de vies.

Avec son gameplay circulaire – le vaisseau ne se déplace que sur un disque en visant toujours le centre – et les boulettes qui volent dans tous les sens, le ballet d’Outskirts revient à passer d’un bout à l’autre de l’écran tout en évitant les projectiles d’une couleur opposée (une couleur qui n’est pas la sienne actuellement) puis de changer pour glaner des points ou faire face à des situations complexes. L’une des forces du jeu lyonnais est d’avoir des phases pensées au millimètre près, notamment contre les boss, qui ont été dessinées comme des puzzles. Il faut alors intelligemment imaginer son parcours, penser à l’avance où changer sa couleur ou activer son pouvoir pour espérer s’en sortir.

Le scoring, ou l’art de comprendre le jeu pour avoir le plus de points afin de monter dans le classement mondial, est principalement basé sur les ennemis éliminés. Je suis très loin d’avoir compris le meta game, mais j’ai l’impression que plus on tue, plus on gagne. Cela demande alors de prendre des risques car pour détruire plus vite, il faut attaquer avec une couleur opposée, ce qui nous met face au danger. Enfin l’activation du pouvoir supprime certes la totalité des adversaires de l’écran mais remet le multiplicateur de score à un.

Un score pas trop mal alors que je n’ai jamais passé le troisième niveau. Tableau qui date de plusieurs mois (je dirais été 2018)

Au début, je parlais d’un projet de plus ou moins un seul homme. Maxime a su être accompagné d’Ambroise et Julien pour la partie artistique, mais aussi de Valentin pour la musique. Valentin Ducloux est connu dans la sphère jeu vidéo pour son émission After Bit, une « Chronique dédiée à l’analyse de la musique de jeu vidéo principalement par le prisme du gameplay. » Outre ses connaissances en la matière, la partie sonore d’Outskirts est un élément important de l’expérience tellement elle apporte à la compréhension du niveau. Elle s’adapte en fonction de ce qu’il se passe et on peut noter, par exemple, que le son diffère une fois la barre de pouvoir pleine. Mais bon, que ce soit visuel ou auditif, et de haute qualité, je n’y arrive définitivement pas et ça me fait mal d’abandonner cette très belle expérience.

Analyse d’Outskirts

C’est super beau, pas trop cher, je kiffe le jeu, mais bordel que c’est dur. Pour les personnes avec des soucis de motricité ou autre, sachez que cela peut se jouer qu’avec la souris et un seul bouton ! Il est même possible de changer les couleurs en fonction de votre daltonisme.

Analyse Outskirts

Fiche du jeu

Titre : Outskirts
Style : shoot’em up
Développeur / éditeur : Rezo Zero (France)
Sortie : 20 septembre 2017
Plateformes : PC (Windows, Linux et Mac OS X)
PEGI : N/A
Prix : environ 8€
Langues :  français disponible
Site officiel : https://www.outskirts-game.com
Informations à jour au 17 mars 2019

Trailer d’Outskirts

Mon avis final sur Outskirts

Outskirts c’est l’alpha et l’oméga : magnifique, mais frustrant. Malgré la zénitude indéniable qu’il apporte car à son aspect visuel et son ambiance sonore, le jeu de Rezo Zero demande une concentration à toute épreuve et des tonnes d’essais, ce que je suis pas prêt à lui accorder.

Les plus : zen / magnifique / très simple à comprendre / facile d’accès / un mode d’entrainement pour les niveaux débloqués (tout le monde devrait faire ça)

Les moins : dur pour quelqu’un comme moi

Très bon, mais pas pour les débutants.

J’ai beaucoup joué au début, mais quand j’ai compris que je n’y arriverai jamais, j’ai rapidement laissé tomber. Je réinstallais le jeu tous les 6 mois pour retenter, mais rien n’y fait. Jeu reçu gratuitement pour test.

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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