Velocity Rage - presskit
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gamescom 2018 – Velocity Rage vous fait ressortir les cartes routières

Chapitre 24 : on continue à l'Indie Garden avec un coup de cœur

Mercredi, 9 h 30, plusieurs rendez-vous à l’Indie Garden

Vous souvenez-vous des jeux de bagnoles qui n’offraient pas que des courses ? Ces jeux où on pouvait rouler n’importe comment ou utiliser des armes ? Je ne parle pas ceux avec des vaisseaux futuristes comme WipeOut mais de ceux avec un bon moteur à explosion qui polluent notre planète. Ou des trucs plus loufoques. Je vous rafraîchis la mémoire : Destruction Derby, Vigilante 8, Mario Kart, Crash Team Racing (bien meilleur que Mario Kart !), Burnout, Split/Second, Blur, pour ne citez qu’eux. Prenez des idées un peu partout, secouez et obtenez Velocity Rage.

Le jeu de MysticGG combine certaines mécaniques des jeux cités précédemment pour en faire un jeu de course violent basé sur des cartes. Je n’aime habituellement pas les jeux dans lesquels il faut collectionner des cartes pour ensuite optimiser votre paquet. Fort heureusement Velocity Rage ne semble pas trop pousser ce concept à fond, car ce sera la conduite qui sera au centre du gameplay. Les cartes, elles, se débloqueront au fur et à mesure de votre avancée dans la petite campagne.

Velocity Rage - presskit

Tour de chauffe

La démo amenée en Allemagne proposait deux courses et trois véhicules, et il m’a été permis d’essayer toutes les combinaisons possibles. Le développeur sur place avait prévu un deck tout fait et équilibré – d’autres plus offensifs ou défensifs existaient aussi – et je suis parti avec à bord de la voiture la plus équilibrée aussi. On retrouve les classiques tires légères mais faibles, moyennes partout, ou blindées mais très lentes. D’autres sont prévues pour la sortie.

La première piste vous emmène d’un point A à un point B à travers la campagne. Il n’y a pas de grand génie dans la construction du circuit (en même temps il n’y en a plus eu depuis Split/Second et ses circuits dynamiques) mais c’est agréable à l’œil. Les sensations de conduite sont plutôt bonnes même si j’aurais préféré une meilleure gestion du frein à main qui semble plus faire tourner la voiture sur elle-même plutôt que de bloquer les roues. La partie majeure d’un titre de course est globalement réussi.

L’ajout de Velocity Rage est son système de cartes et celui-ci apporte des bonus durant les parties. Votre paquet vous octroie un certain nombre d’armes distinctes par course. Vous démarrez alors avec des bonus aléatoires tirés au hasard parmi votre deck. Vous pouvez ensuite les utiliser à tout moment d’une simple pression sur les touches. Au bout de quelques secondes, une nouvelle carte vient la remplacer, et ainsi de suite jusqu’à la ligne d’arrivée.

Velocity Rage - presskit

 

Remplissage du constat

Au niveau des armes, on retrouve les classiques roquettes, missiles téléguidés, mines et boucliers. Viennent s’ajouter des mitrailleuses lourdes qui peuvent viser automatiquement dans certains cas. Chose amusante, ces canons vous suivent tout du long et flottent au-dessus de votre bagnole. Après avoir reçu trop de dégâts, vous vous crashez de façon spectaculaire, à la Burnout avec un joli effet de ralenti. Votre retour sur la piste est bien marrante, car vous êtes lâché depuis le ciel à bord d’un conteneur. Celui-ci explose au contact du sol et vous pouvez repartir. Si jamais la brique touche un adversaire, c’est l’accident assuré. Cela peut amener quelques moments bien drôles.

On a terminé avec une course en écran séparé. Si le développeur m’a battu d’un cheveu, il me félicita car j’avais réussi à comprendre et maîtriser Velocity Rage en moins de trente minutes. J’ai certes beaucoup de jeux de courses derrière moi mais c’est aussi synonyme d’un jeu facile d’accès et très amusant. Il manque peut-être un peu plus de sensations de vitesse et une cure d’amaigrissement de la carrosserie, mais c’est en bonne voie. Le titre n’a certainement pas les ambitions de ses inspirations mais nul doute qu’il s’agira d’un chouette jeu à faire seul, entre potes ou contre le monde entier via son mode en ligne.

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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