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Jeux vidéo

Michel Dépêche décortique l’actualité du jeu vidéo. Récit 1er.

Salut les cocos, c’est Michel. Michel Dépêche. Après ce gros naze de Thomas qui tentait de vous partager des nouvelles sans âme du monde du jeu vidéo, j’ai décidé de reprendre la main de cette chronique. TAG n’est clairement pas un site de news et encore moins un écho de vendus à la solde du communiqué de presse. Je suis là pour donner ma vision de ce milieu, d’aider les petits développeurs et les copains. Et gagner de l’argent en parlant de gros jeux bien sûr ! Comment ça on ne gagne pas un rond avec TAG ? On n’a pas de pub ? T’es sérieux Maurice ? Du coup ils croient que je vais faire une chronique par semaine ? De quoi la passion ? Le plaisir de quoi ? Dire du mal des grosses sociétés qui font de la merde ? Oh tu me prends par les sentiments là !

Justement on commence fort. Cette semaine une petite société qui monte qui monte a annoncé s’ouvrir au monde du jeu vidéo. Google (et donc Alphabet) a tenu une conférence de presse lors de la GDC (salon dédié aux développeurs de jeux) et y a dévoilé Stadia, un service de streaming de jeux vidéo. Le principe consiste au géant du web d’héberger les titres sur ses serveurs, mais aussi les machines qui les font tourner. De cette façon, les seules choses dont vous avez besoin sont un écran et une manette car tous les calculs se feront sur des serveurs distants, vos appareils chez vous se contenteront de diffuser les images et d’envoyer les commandes. Et il faut aussi une connexion internet car comment voulez-vous parler avec un tel système sans réseau ? Par pigeon ? Je vous explique même pas le lag… Le problème de cette architecture est qu’en ça                                           Vous voyez donc bien que si vous avez une connexion de merde, des morceaux n’arriveront à destination qu’avec beaucoup de retard, voire pas du tout.

Alors qu’Electronic Arts a enfin trouvé sa poule aux œufs d’or, on se pose encore la question de pourquoi ils se tirent aux-mêmes dans le pied à toujours vouloir sortir un mode Battle Royale pour Battlefield V. Firestorm sort aujourd’hui gratuitement pour les possesseurs du titre de DICE, mais face à Apex Legends, à quoi faut-il s’attendre ? Pas sûr que cela fasse revenir la horde de joueurs partis depuis des lustres. On verra, car Firestorm propose quelques phases cool notamment avec des véhicules.

Marcel vient de me dire que le paragraphe de présentation de Stadia n’est pas complet. Je n’y peux rien, c’est le serveur qui bugue. Ou votre connexion est mauvaise comme beaucoup de foyers en France qui est encore au Moyen-Âge : https://www.clubic.com/connexion-internet/actualite-852316-fracture-numerique-qualite-connexions-ufc-choisir-etat-lieux-internet-fixe-france.html.

Après un contrat d’exclusivité avec Sony lors de ses trois derniers jeux, Quantic Dream a prononcé le divorce et se prépare à subir la dure phase de drague des joueurs PC. En effet Heavy Rain, Beyond: Two Souls et Detroit: Become Human vont arriver sur les machines de bourges via l’Epic Game Store. À voir si le studio parisien va réussir à porter ses jeux sur le point de vu technique, mais aussi celui de l’ergonomie et l’UX (expérience utilisateur) axées sur les manettes PS3 et PS4 qui comportent des capteurs que les autres pads n’ont pas.

Google n’a toujours pas annoncé de prix (abonnement, achat à l’unité…) mais on suppose qu’une cessation d’une autre partie de votre âme à ce suceur de vie privée sera une condition tacite écrite en lettres de sang.

Judgment, le dernier titre du studio Yakuza (Ryu ga Gotoku Studio) a fait parler de lui à travers Pierre Taki. Ou plutôt à travers les narines de Pierre Taki. Cette personnalité célèbre au Japon s’est fait chopper la main dans le sachet et rien n’est plus scandaleux que cela là-bas. Les stars doivent montrer l’exemple et il semblerait que la drogue n’en fasse pas partie. Heureusement que chez TAG nous ne sommes pas stars car gérer ce gros drogué de Thomas ne serait pas une mince affaire. Bref, le monsieur a été dégagé manu militari du jeu et on pouvait imaginer un long retard pour la sortie européenne. Il n’en sera rien, car le jeu est toujours prévu pour le 25 juin.

Grosse annonce, Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2 a été annoncé et ça c’est cool. La suite du chef-d’œuvre de 2004 sortira l’année prochaine. Paradox est aux commandes, ce qui est une bonne nouvelle. Hardsuit Labs est au développement, ce qui n’est pas une bonne nouvelle. On espère que le jeu ne sera pas du niveau de Blacklight: Retribution, leur FPS gratuit totalement pourri. On ne sait pas encore grand-chose sur le jeu à part qu’on peut déjà le précommander. Sérieusement ?

Thomas – le mec qui se fait passer pour moi si j’en crois la signature de cet article – me dit qu’il a déjà essayé un truc comme Stadia. Si j’en crois ses mots, le PlayStation Now, à ses débuts, c’était de la grosse daubasse même pas capable de faire tourner un jeu de bagnole sans provoquer d’accident à chaque virage. Les jeux avaient tendance à répondre avec une demi-seconde de retard. On a hâte. Mais hâte avec du lag !

On parle rarement de jeux mobiles ici. En même temps, ce n’est pas facile de les installer sur mon 3310 qui n’accepte que de lancer le Snake. Mais bon quand des copains font de chouettes jeux, on aime bien en parler. Pas comme Robert et son projet de Solitaire sur N-Gage. Romanica est un titre gratuit originellement imaginé comme un serious game. Ces œuvres ont pour but de transmettre un message ou d’éduquer des gens à travers le spectre du jeu vidéo. C’est généralement chiant malgré leur valeur ludique. CCCP, que l’on connaît bien pour leurs jeux affreux (mais très bons !) comme Dead in Vinland, est un studio français reconnu pour faire de tels titres. En association avec le Ministère de la Culture, Romanica est sorti sur Android et iOS et met en avant différentes langues romanes dans une application basée sur divers puzzles. La démarche est exemplaire et le propos intéressant même pour un vieux comme moi. J’emprunterais peut-être le Huawei merdique de Thomas pour l’essayer un de ces quatre.

Vous vous souvenez d’A Song in the Void ? Non ? Pas cool, car nous oui ! Ah merde il est sorti dans l’indifférence totale ? Sic. Bon bah piqûre de rappel : c’est un jeu d’aventure, développé à Nanterre, qui vous place dans un chouette monde qui évolue au fil de votre aventure, de même pour le sound design. C’est principalement basé sur des puzzles à résoudre, la première vue ne facilite pas les choses, mais c’est une très belle expérience qu’on avait pu tester sur différents salons. Si l’on en croit certains tweets, ça ne pas très bien et c’est dommage. Bon courage à toute l’équipe que j’avais pu rencontrer il y a un peu plus d’un an dans leurs locaux.

La même pour Supralympic Runners : cela ne vous dit rien ? Comment ça ils ont changé de nom ? Ok donc Rush Beyond est devenu Supralympic Runners, mais c’est toujours le même principe : on court le plus longtemps pour aller le plus loin possible. On perd puis on achète des améliorations pour aller plus loin, un rogue-lite de course quoi. Lui aussi est sorti un peu dans l’indifférence la plus totale. Par contre on va en parler bientôt car le sale gosse Gattu se charge du test.

Digital Foundry a essayé la bête Stadia : on a beau avoir du 1080p, mais si c’est pour ressembler à Canal+ crypté, on ne voit pas encore l’intérêt. Il est de notoriété publique de faire un rappel : l’utilisation d’une passoire ne permet de pas de déchiffrer l’image. Les vrais savent… https://www.digitalfoundry.net/2019-03-19-google-stadia-tech-analysis-performance-testing

Décidément c’est la fête à Toulouse. Ou la fête au Toulouse Game Show. Bref je me comprends. Après A Song in the Void et Rush Beyond qui s’appelle maintenant Supralympic Runners, c’est Onirism, un troisième jeu découvert durant le salon toulousain, qui a fait récemment parler de lui. Après un financement participatif foiré, il se lance tout de même sur Steam via un accès anticipé à partir du 25 avril. Je ne suis pas spécialement fan des early access, mais si cela permet aux développeurs de s’en sortir et de réaliser leur rêve, pourquoi pas, à condition que la qualité soit là (je n’ai pas trop d’inquiétude là-dessus). Voilà vous êtes prévenus.

Notez enfin que Google Stevia, Stadium, merde !… Stadia, c’est quand même un beau nom de merde !

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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